debats, films et conferences
Ciné débat: VALDIODIO N’DIAYE et l’Indépendance du Sénégal
Jeudi 2 décembre à 20h30 à Utopia Toulouse
Amina N’Diaye Leclerc et Eric Cloué
- documentaire France 2000 52mn -
Soirée débat dans le cadre du Cinquantenaire des indépendances Africaines. En collaboration avec l'association SURVIE et l'association Occitanie-Casamance. Séance unique suivie d'un débat avec la réalisatrice, Amina N'Diaye Leclerc et Thierno Ibrahima DIA, enseignant en cinéma à l'Université de Bordeaux 3.
En 1957, avec la Loi Cadre, Valdiodio N’Diaye
devient Ministre de l’Intérieur du premier gouvernement du Sénégal formé par le Président du Conseil, Mamadou Dia tandis que Léopold Sédar Senghor est le Président de la République. C’est un
régime parlementaire et Senghor a un pouvoir très limité.
Le 26 août 1958, alors que Mamadou Dia et Senghor ont préféré s’absenter, Valdiodio N’Diaye, avec courage et conviction, affronte le Général de Gaulle venu
proposer son référendum sur la Communauté Française. Il plaide haut et fort pour l’indépendance immédiate. Senghor reviendra pour faire sournoisement campagne contre l’indépendance, en
coalition avec les marabouts.
Le 4 avril 1960, c’est l’indépendance. Mamadou Dia et Valdiodio N’Diaye portent l’espoir de tout un peuple et, jusqu’en 1962, ils bâtissent une nation en
affirmant leur volonté de préserver les intérêts nationaux. Très vite, la France soutient le Président Senghor, son fidèle allié et le pousse à éliminer ses adversaires. Ainsi, en 1962, deux
ans après l’indépendance, le destin de Valdiodio N’Diaye et de ses compagnons bascule dans la tragédie.
Le film interroge avec force sur l’élimination systématique de certains leaders africains et nous aide à mieux comprendre aujourd’hui de quelle façon
l’indépendance a été confisquée à de nombreux pays. Au Sénégal, comme ailleurs en Afrique, ce sont ceux-là même qui ne voudront pas de l’indépendance qui s’en proclameront les pères.
(Senghor, Houphouët-Boigny, Yaméogo, Eyadéma, Bongo... ).
Amina N’Diaye Leclerc co-réalise avec Eric Cloué un film tenu de bout en bout par la rigueur et l'émotion. Ils analysent avec distance la violence symbolique
des mensonges d'État, nous laissant toujours le loisir de juger les faits par nous-mêmes. L’historien Mamadou Diouf retrace l’histoire de l’Afrique et de la conquête coloniale tandis que
Robert Badinter et certaines personnalités sénégalaises apportent leur témoignage, instaurant ainsi une contre-écriture de l’histoire, dans toute sa vérité.
Table ronde: Les crises politiques dans la région des Grands Lacs Le cas du Burundi
Jeudi 25 novembre 2010 à 17h30
Salle des Thèses, Université Toulouse 1 ( 2 rue du Doyen-Gabriel-Marty)
Le GERCA, Groupe d'Études et de Recherches sur le Continent Africain propose uneTable-ronde :
dans la région des Grands Lacs
Le cas du Burundi
Historienne, chargée de recherche à l'IRD, rattachée au Centre d'études africaines (Ceaf)
et Alexis SINDUHIJE, Journaliste burundais
Près de cinquante ans après son retour à la souveraineté nationale, le Burundi est aujourd’hui englué dans une situation politique difficile, qui rappelle à quel point l’instauration d’une démocratie pluraliste est une gageure dans un pays où les crises violentes se sont enchaînées sans répit depuis l’indépendance.
Confiscation du pouvoir par des minorités élitaires, usage et abus de l’identification politique et des solidarités dites « ethniques » depuis 1960 pour garder ce même pouvoir... Autant d’ « événements » passés qui ont contribué à dessiner les lignes actives de clivage ou de partage des positions politiques dans la société burundaise contemporaine.
« Rwanda, Burundi, Congo, une histoire africaine ?», vendredi 19 novembre à 20h
« Rwanda, Burundi, Congo, une histoire africaine ?»
vendredi 19 novembre à 20h
à la Maison de quartier de Bagatelle
(impasse du Bachaga Boualam / métro Bagatelle)
avec Alexis Sinduhije, journaliste burundais, qui fonde en 2000 la Radio Publique Africaine dont l'objectif au Burundi est de créer des rencontres et d'être le lien entre Tutsi et Hutu, anciens combattants rebelles et militaires gouvernementaux. En 2004 il reçoit le prix international de la liberté de la presse du comité pour la protection des journalistes. En 2008 il apparaît dans la liste mondiale du Time Magazine des 100 personnes les plus influentes (à noter qu'il est le seul francophone de cette liste). Souvent interpellé et emprisonné, il créée le Mouvement pour la Solidarité et la Démocratie.
Dès 20hprojection du documentaire de Robert Genoud « L'histoire qui mène au génocide » 52 minutes - 1995 - L'Harmattan et Zarafa Films
Lors du génocide qui eut lieu du 6 avril au 4 juillet 1994 au Rwanda, quelque 800 000 Rwandais (chiffres de l'ONU), en majorité Tutsis, ont trouvé la mort, ceux parmi les Hutus qui se sont montrés solidaires des Tutsis ont été tués comme traîtres. D'une durée de cent jours, ce fut le génocide le plus rapide de l'histoire et celui du plus grand nombre de morts par jour. Pendant ce temps, la communauté internationale était au balcon.
La compréhension de ce génocide passe nécessairement par une relation chronologique de l'histoire de la région depuis l'arrivée des premiers colonisateurs.
A 21hdébat avec notre invité et les personnes présentes.
Depuis 1973, « la Maison de quartier de Bagatelle »
association d'habitant-e-s, indépendante et engagée,
vous accueillera pour partager et ensemble construire un monde meilleur.
11 impasse du Bachaga Boualam 31100 Toulouse / métro Bagatelle, bus n° 3
maisonquartierbagatelle@laposte.net
Projection débat rwanda autour de "Au nom du Père, de tous, du ciel"
Lundi 25 octobre à 19h à l'Esav, 56 rue du Taur, Toulouse
Projection et rencontre autour de
"Au nom du Père, de
tous, du ciel"
Les "justes" du Rwanda
D’avril à juillet 1994 au Rwanda, quelques hutu résistent à la terreur génocidaire et décident d’accueillir et de sauver des tutsi. Quinze ans plus tard, malgré des tentatives symboliques de reconnaissance, ils sont toujours marginalisés : traîtres pour certains et tueurs potentiels pour d’autres. Joseph, Joséphine, Léonard, Augustin et Marguerite racontent comment, au péril de leur vie, ils ont caché des tutsi et les ont aidés à s’enfuir. Leurs paroles résonnent dans les lieux où ils ont résisté, des collines de Nyanza aux rives du lac Kivu, et rendent ainsi sensible l’humanité dont ils ont fait preuve.
"La Françafrique en 2010, état des lieux" (Soirée d'information et de rencontre avec le groupe Survie M.P.)
Mardi 28 septembre à 20h00 Au CIDES
1, rue Jouxt Aigues, Toulouse, Métro Carmes ou Esquirol (arrière de la boutique des artisans du monde)
"La Françafrique en 2010, état des lieux"
(Soirée d'information et de rencontre avec le groupe Survie Midi Pyrénées)
F.X. Verschave - La Françafrique
Une soirée ludique bâtie à partir de petites vidéos pour mieux comprendre les relations françafricaines aujourd'hui: extraits de JT, interviews d'acteurs de la résistance à la françafrique, débat avec les membres de Survie présents et le public...
Sortie du film BLACK DIAMOND, à l'ABC Toulouse
Pascale Lamche, France - 01:41
Synopsis
C'est une vieille histoire : auparavant on parlait de la traite négrière, aujourd'hui c'est simplement un business qui va de l'artisanat local au réseau
organisé.
Le film tisse la toile d'un réseau anarchique et international de spéculation et de trafic de jeunes garçons africains, agissant sous l'égide du culte du football
mondialisé. Des taudis d'Accra et d'Abidjan aux rutilants temples du sport financés par les pétrodollars, il nous mène sur la piste d'Ananse, l'araignée, figure ancestrale du folklore, qui
ruse, trompe et manipule ses pairs. Des familles entières sont prêtes à y sacrifier leurs seuls biens. Alors sur le marché des êtres humains, faute de
trouver le diamant, l'or des fous fera l'affaire.
http://www.blackdiamond-lefilm.com
http://www.shellac-altern.org/fiches-films/178-black-diamond
"Abolition des dettes dans les relations Nord-Sud" conférence jeudi 24 juin à 20H30
Le jeudi 24 juin 2010 à 20H30, salle du Sénéchal, 17 rue de Rémusat
les Amis du Monde Diplomatique avec ATTAC proposent :
"Abolition des dettes dans les relations Nord-Sud"
avec Olivier Chantry du CADTM (Comité pour l’Abolition de la Dette du Tiers Monde) et Mónica Vargas de l’ODG (Observatorio de la Deuda en la Globalización)
La Dette du Tiers-Monde reste un outil d’imposition des politiques d’ajustements structurels responsables de l'asymétrie des relations Nord-Sud. Le Nord réclame au Sud une dette financière globalement illégitime et odieuse et largement déjà remboursée. Au-delà de constater que c’est le Sud qui finance le Nord, l’ensemble de ces mécanismes renforce la Dette Ecologique et sociale que le Nord doit au Sud. Celle-ci se réfère à l'ensemble des impacts sociaux et environnementaux (incluant la Dette climatique), produits soit directement par les pays du Nord par leur rythme de production et de consommation, soit par les entreprises multinationales du Nord qui agissent dans les pays du Sud. C'est en mettant en relation ces deux dettes, que l'asymétrie des relations Nord-Sud prend un sens que l'on ne lui donne pas souvent, et que se fait nécessaire une réflexion sur les relations entre les dimensions financière, commerciale et matérielle du processus de globalisation. En effet, l'abolition de la dette financière n'est pas une fin en soi. Même si l'audit de la dette externe en Equateur a soulevé des espérances, se posent encore et toujours des questions fondamentales sur les implications de l'intégration économique imposée par le Nord au Sud, au sein d'un modèle économique capitaliste en crise. Au travers du prisme des dettes Nord-Sud, la conférence cherchera à poser les jalons d'un débat sur les alternatives que tissent aujourd'hui les mouvements sociaux autant du Nord que du Sud.
29 Mai 2010: Forum Toulousain du 50aire des indépendances africaines.
Forum Toulousain du 50aire des indépendances africaines.
http://perspectives-africaines31.blogspot.com
Rencontre débat: Élection et démocratie en Afrique,le cas du Togo
Jeudi 27 mai à partir de 18H30 à l’IEP de Toulouse (amphi Jaurès)
Le collectif Perspectives africaines pour le cinquantenaire des indépendances africaines, a le plaisir de proposer une rencontre débat :
Avec André AFANOU, Juriste et journaliste, militant togolais de défense des droits de l’homme, membre du CACIT (Collectif des Associations Contre l’Impunité au Togo).
André Afanou reviendra sur la lutte menée depuis 2005 sur les démarches entreprises par les victimes des crimes commis lors de la répression des manifestations post-électorales en 2005 (plus de 500 morts), ainsi que sur le déroulement de l’élection présidentielle de 2010 au Togo. Plus globalement, il s’agit de mettre en lumière l’affirmation des sociétés civiles africaines dans leur lutte pour plus de démocratie et de justice.
Le Collectif des Associations Contre l’Impunité au Togo (CACIT) est un réseau d’associations de la société civile togolaise œuvrant dans la lutte contre l’impunité. Né au sein de la diaspora togolaise en France, il s’est ensuite installé au Togo et s’est illustré par l’assistance juridique et judiciaire aux victimes des violences politiques en 2005.
Plus d’informations sur André Afanou et le CACIT :
http://survie.org/billets-d-afrique/2009/186-decembre-2009/article/andre-kangni-afanou-le-cacit
http://www.togocity.com/article.php3?id_article=5472