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Survie Midi Pyrénées

14 février 2015

11 Février 2015 , Rédigé par survie.midipyrenees@gmail.com Publié dans #danse theatre

Théâtre, Danse, Production au théâtre Garonne, Avenue du Château d'Eau, 31300 Toulouse

"SAMEDI DÉTENTE"

Dorothée Munyaneza Cie Kadidi

COMMENT PARLER DU DÉPART D’UN LIEU QU’ON A AIMÉ ? DES CIRCONSTANCES DURANT LESQUELLES ON A DÛ QUITTER LE NID DE L’ENFANCE, UN JOUR, EN CACHETTE, SUR LES ROUTES PARSEMÉES DE CORPS, DE SANG ET DE SILENCE ? (...) COMMENT RACONTER LA FUITE AU CLAIR DE LUNE DANS LES CHAMPS DE CAFÉ ? COMMENT RACONTER LES RIRES ? COMMENT RACONTER LES CHANSONS ? COMMENT RACONTER LES PSAUMES ET LES DANSES ? DOROTHÉE MUNYANEZA

https://www.youtube.com/watch?v=D6vXVbPOld8

Dorothée Munyaneza a quitté le Rwanda à l’âge de douze ans au lendemain du génocide. Elle est aujourd’hui chanteuse, auteur, chorégraphe et a travaillé entre autres pour François Verret, Nan Goldin, Robyn Orlin, Alain Buffard. Elle a décidé d’affronter l’indicible en partageant la parole de ceux qui y étaient, en parlant à travers les yeux qui ont vu, comme elle, il y a 20 ans. Samedi Détente était alors un rendez-vous radiophonique incontournable qui diffusait, non des slogans de haine, mais des musiques venues d’ailleurs sur lesquelles les gamins dansaient et chantaient dans la cour de l’école, sans forcément comprendre les paroles ; une sorte de compète de danse made in Rwanda qui prit fin le 6 avril 1994 : "Il m’arrive de réentendre des chansons et tout me revient, je revois mes amis, je revois mon quartier, je revis la musique et mon corps se met à bouger". Elle dansera avec, à ses côtés, la danseuse ivoirienne Nadia Beugré et le musicien Alain Mahé, qui improvise comme personne avec des cailloux et des ordinateurs : "Samedi Détente parlera de ces instants de paix avant la guerre, de ces instants de vie avant la mort, de ces instants de rires avant les larmes…"

 

plus d'infos: http://www.theatregaronne.com/saison.php?itemid=25&idevent=496

 

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Sankara Mitterrand au Théâtre du grand rond (Toulouse)

11 Février 2015 , Rédigé par survie.midipyrenees@gmail.com Publié dans #theatre sankara

Du 03-03-2015 au 07-03-2015 : Sankara Mitterrand au Théâtre du Grand Rond
23 rue des Potiers, 31000 Toulouse
Du 3 au 7 mars à 21h00
Tarif Normal : 12 € Tarif Réduit : 1 8 € (étudiants - chômeurs) et 6 € (- 12 ans)
Table de presse de l'association Survie
 

Théâtre: "Sankara Mitterrand"

D'après Jacques Jouet - Mise en scène collective avec : Ibrahima Bah, François Fehner, Pascal Papini

 

Palais présidentiel de Ouagadougou, 17 novembre 1986. Deux hommes se font face à une table de banquet. Le premier, Thomas Sankara, s’est emparé du pouvoir trois ans auparavant à la suite d’un coup d’État.

Le second, François Mitterrand, préside aux destinées de la France depuis cinq ans et se rend au Burkina Faso pour mieux évaluer l’étendue de cette révolution populaire. Une rencontre mémorable, toujours très ancrée dans l’inconscient collectif burkinabè. Lors de la réception officielle, le bouillonnant capitaine se lance dans une diatribe enflammée pour dénoncer pêle-mêle le néocolonialisme, les rapports Nord-Sud, l’aide - « un calvaire et un supplice pour les peuples » - ou encore l’attitude de la France, si prompte à défendre les droits de l’homme mais qui n’hésite pas à accueillir des responsables sud-africains qui la « tachent de leurs mains et de leurs pieds couverts de sang ».

L’audace peu protocolaire fait mouche. Froissé d’être ainsi placé face à ses propres contradictions, le chef de l’État français réplique. S’engage un échange aigre-doux où la causticité du vieux lion répond à l’impertinence et à l’ironie du jeune loup. Cet échange dont un extrait filmé très fort est repris dans le film "L’Homme Intègre" de Robin Shuffield est assez célèbre pour la sincérité et la vérité avec laquelle Sankara s’adresse à Mitterrand qui a du improviser une réponse. C'est donc cet échange qui a inspiré façon Oulipo la pièce de théâtre "Mitterrand et Sankara" de Jacques Jouet qui introduit un troisième intervenant : le « Théâtre simple ».

Personnage théorique, modérateur du débat et allégorie de l’art scénique. Fidèle à la fantaisie de l'Oulipo, Jacques Jouet introduit une règle simple, rituelle et ludique : les protagonistes ne prennent la parole que s’ils parviennent à cracher un grain de maïs dans l’eau contenue dans la calebasse. Une règle très simple mais qui bouleverse complètement la dramaturgie classique : qui aura le dernier mot ? Une pièce aux multiples facettes, chaque fois différente, qui s'attaque aux mécanismes de l'art oratoire...

http://www.agit-theatre.org

http://www.grand-rond.org

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