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Survie Midi Pyrénées

ELOI MACHORO, UN SUPER-HEROS POUR KANAKY

21 Octobre 2021 , Rédigé par survie.midipyrenees@gmail.com

Le mercredi 27 octobre à 19 heures, en présence du réalisateur

librairie du Kiosk à la Chapelle (36 rue Danielle Casanova, à Toulouse)

 

LE COMBAT NE DOIT PAS CESSER.

ELOI MACHORO, UN SUPER-HEROS POUR KANAKY  

 écoute sonore d'extraits & discussion

Le combat ne doit pas cesser…” : Eloi Machoro, un super-héros pour Kanaky
Un documentaire sonore de Benoît Godin autour d’une figure trop méconnue des luttes anticoloniales : le leader indépendantiste kanak Eloi Machoro.

Le samedi 12 janvier 1985, près de la commune de La Foa, située à une centaine de kilomètres de la capitale de la Nouvelle-Calédonie Nouméa, Eloi Machoro tombait sous les balles des forces de l’ordre françaises, et avec lui son compagnon de lutte Marcel Nonnaro. Dès lors, l’image du « vieux » Eloi devenu martyr allait se figer en celle d’un chef de guerre radical et intransigeant, refusant toute compromission.
Ce documentaire dépasse le récit de ce seul destin personnel pour rendre compte de toute l’effervescence de cette époque durant laquelle se fait jour véritablement une identité kanak, culturelle et politique. Le parcours d’Eloi Machoro épouse en effet l’émergence de cette formidable lutte collective pour la Kanaky, depuis la montée de la revendication indépendantiste jusqu’à la création du FLNKS.
Faire œuvre de mémoire est une démarche toujours essentielle, mais plus encore alors que se joue inlassablement le devenir de l’archipel néocalédonien et, à travers lui, tout particulièrement, celui du peuple kanak.

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Formation militante : Comprendre la lutte pour l’indépendance de Kanaky

12 Octobre 2021 , Rédigé par survie.midipyrenees@gmail.com

Samedi 30 octobre 2021 à 14h

52 Rue Jacques Babinet (1er étage)
31100 Toulouse

 

Formation militante :

Comprendre la lutte pour l’indépendance de Kanaky

Le 30 octobre, dans les locaux de Solidaires 31: une après-midi de formation militante, ouverte à tou-te-s, proposée par Survie 31.

La Nouvelle-Calédonie, territoire colonisé par la France depuis 1853, est à la croisée des chemins: sauf report pour raisons sanitaires, il s'y tiendra le 12 décembre prochain le dernier des trois référendums d'autodétermination prévus par l'Accord de Nouméa.

Lors des deux premiers votes, en 2018 et 2020, les Kanak, peuple premier de cet archipel du sud du Pacifique aujourd'hui en minorité sur son propre territoire, ont exprimé à plus de 80 % leur volonté d'accéder à la pleine souveraineté. L'État français ne semble pourtant pas prêt à lâcher cette terre riche et idéalement placée d'un point de vue géostratégique.

Complexité du processus politique en cours, éloignement géographique et culturel, médias de masse bien peu enclins à traiter le sujet… Bien des raisons expliquent le peu d'intérêt et la grande méconnaissance de la population française concernant la Nouvelle-Calédonie. Et cela concerne aussi les milieux militants. C'est pourtant bien le pays auquel nous appartenons qui poursuit aujourd'hui une inacceptable entreprise coloniale et nous avons un rôle à jouer pour que celle-ci cesse enfin.

Cette formation, ouverte à toutes celles et ceux qui le souhaitent, abordera l'histoire du territoire depuis les débuts de la colonisation, la lutte d'émancipation du peuple kanak, le processus de décolonisation en cours, le rôle de l'État français aujourd'hui… Et permettra, nous l'espérons, de contribuer à la remobilisation d'un mouvement de soutien à la lutte du peuple kanak en France.

  • Inscription gratuite mais nécessaire (le nombre de places est limité) en envoyant un mail à survie.midipyrenees(at)gmail.com

Survie et Solidaires sont membre du collectif Solidarité Kanaky: https://solidaritekanaky.fr/

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15, 16, 17 octobre, week end anticolonial à Toulouse

7 Octobre 2021 , Rédigé par survie.midipyrenees@gmail.com

17 octobre 1961: un massacre colonial d’État 
15, 16, 17 octobre, week-end anticolonial à Toulouse

Il y a 60 ans, une marche pacifique d’algérien·nes pour l’indépendance était sauvagement réprimée par la police du sinistre préfet Papon à Paris.
C’était aussi l’instauration d’un couvre feu raciste uniquement pour les français·es musulman·es. Ce même couvre feu instauré pendant les révoltes des quartiers populaires, appliqué aux descendant·es de l’immigration post-coloniale.
Ce fut aussi une nuit de violences policières avec de nombreux-ses mort·es et disparu·es. Un massacre qui n’a jamais été officiellement reconnu par l’État. 

À l’heure où le gouvernement semble vouloir réécrire la mémoire de la guerre d’Algérie, en occultant des évènements majeurs comme le fait le rapport Stora, à l’heure où de plus en plus de voix, notamment depuis Sarkozy, s’élèvent pour vanter les bienfaits de la colonisation,  nous voulons rappeler que cette sale guerre a fait et fait encore de nombreuses victimes.
La guerre d’Algérie est une  une plaie ouverte dans la société française : le million et demi d’appelés commence à peine à témoigner. L’histoire mensongère que souhaite imposer l’État français afin de se soustraire à ses responsabilités ne permettra pas d’aboutir à une compréhension commune.
 

Cette lutte contre le colonialisme français s’inscrit dans l’histoire des luttes anti-coloniales.
Ces luttes n’appartiennent pas au passé. Ainsi, la colonisation de peuplement subie par le peuple algérien pendant 132 ans n’est pas sans rappeler celle contre laquelle se bat le peuple palestinien depuis la Nakba de 1948, colonisation soutenue par la France.

Un passé colonial qui se perpétue.

Aujourd’hui encore l’État français est engagé dans des guerres néo-coloniales en Afrique. Il soutient toutes les dictatures partout où ses intérêts économiques et stratégiques sont en jeu. Il continue de piller le sous sol du continent, sans parler du maintien de sa domination en Kanaky, aux Antilles, à la Réunion, à Mayotte…
Il participe aussi à travers son engagement au Moyen Orient à déstabiliser la région, souvent en opposition avec la légalité internationale (soutien au maréchal Haftar en Libye par exemple).

En France, l’État applique une politique qui s’inscrit dans la continuité des politiques coloniales. Le racisme d’État dont fait preuve le gouvernement français à travers ses campagnes racistes et islamophobes (loi contre le séparatisme pour ne citer qu’elle), ainsi que les violences policières dont sont victimes majoritairement les descendant.e.s de l’immigration post-coloniale, en sont des exemples quotidiens.

Rendre hommage aux victimes du 17 octobre 1961, c’est rendre hommage à l’indépendance algérienne ainsi qu’aux luttes actuelles menées chaque jour par ces peuples contre les États coloniaux, racistes et impérialistes.

Premiers signataires : Sud Educ31, Attac31, NPA31, UCL Toulouse et alentours, Collectif Palestine Vaincra, Survie Midi-Pyrénées, CGT Educ’action31, BDS Toulouse, Attac 31, MRAP31, Révolte décoloniale, Solidaires 31, UNEF Toulouse, Sud Santé Sociaux 31, survie Midi-Pyrénées…

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"Guerre aux frontières, une bataille coloniale"

4 Octobre 2021 , Rédigé par survie.midipyrenees@gmail.com

Dimanche 10 octobre 2021 à 18h au PumBat
34 rue Brouardel 31200 Toulouse

Exposé mis en scène "guerre aux frontières, une bataille coloniale"

Expliquer les stratégies meurtrières mises en place par l'Union Européenne pour lutter contre l'immigration...comprendre pourquoi de plus en plus de gens meurent en traversant les frontières...décrypter les logiques coloniales et impérialistes de l'Europe dans la guerre contre l'immigration...

Comment se sont construites les nations et les frontières ? Qu'est ce que l'externalisation des frontières ? À quoi sert réellement le Haut Commissariat aux Réfugiés ? Comment les frontières sont-elles militarisées ? Qu'est ce que cette guerre et comment se construit elle ? Comment les politiques antimigratoires s'inscrivent dans une logique coloniale ?

De toute part l'idée est ressassée, plus ou moins ouvertement, que les frontières sont trop perméables et pas suffisamment contrôlées, que si des personnes meurent, ce sont les passeurs les responsables...
Par ailleurs il est communément admis que nous vivons dans une Europe ouverte, multiculturelle et respectueuse des droits de l'homme.
Lors de cette soirée nous voulons vous exposer une toute autre réalité : celle des frontières extérieures, toujours plus dangereuses et meurtrières, celle de politiques nationales et européennes qui perpétuent. la domination coloniale et impérialiste à travers le contrôle des migrations.

Dimanche 10 octobre à 18h au PumBat à Toulouse 18h : exposé (2h environ) puis discussion/débat

Présence d'une table de presse de l'association Survie

Ouvert à tous et toutes

 

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