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Survie Midi Pyrénées

Projection-rencontre Mémoires d'assassinés

22 Janvier 2019 , Rédigé par survie.midipyrenees@gmail.com

Projection-rencontre autour du film
Mémoires d'assassinés
 
Dimanche 27 janvier, à 16h, au Hangar de la Cépière, 8 rue de Bagnolet Toulouse (métro Arènes), co-organisée par la Diaspora Rwandaise de Toulouse et Survie Midi-Pyrénées.
 
En présence d'Adélaïde Mukantabana, interviewée dans le fil et autrice du livre L'innommable, Perrine Serrut, productrice du film, et de membres de la Diaspora Rwandaise de Toulouse et de Survie.
 
« Mémoires d’assassinés », film de Guillemette Beyron, interroge la transmission intergénérationnelle au sein de familles qui ont vécu un génocide. À travers les témoignages de descendants de victimes des génocides de 1915, de 1939-45 et de 1994, le film pose la question suivante : comment parle-t-on, au sein des familles françaises survivantes, de ces évènements traumatiques et traumatisants ?
 
L’objectif du film n’est pas d’être un film historique, et encore moins de comparer
ces trois génocides. Ils ne sont de toute façon pas comparables tant ils sont
différents sur le plan de la mise en œuvre, du contexte géopolitique, de leur
« après ». C’est pour cela que « Mémoires d’assassinés » est divisé en trois parties distinctes, une pour chaque période génocidaire. Mais leur point commun est d’être nommés « génocides ». C’est-à-dire que les victimes sont des populations qui ont vécu un plan visant à les exterminer totalement. Et toutes ces personnes interviewées – qu’elles soient d’origine arménienne, assyro-chaldéenne, juive, tsigane ou Tutsi – ont ceci de comparable : avoir un génocide dans leur histoire et être issu d’une population qu’on a voulu voir disparaître en son entier.
 
Ce dialogue monté entre ces enfants, petits-enfants, arrière-petits-enfants de
rescapés met en lumière le poids de porter les souffrances de la génération ayant vécu ces génocides, de perpétuer une culture qu’on a voulu anéantir, de parler à sa propre descendance. C’est pourquoi il est important de donner la parole à ces héritiers, pour que chacun, selon la génération à laquelle il appartient, prenne sa place dans l’histoire.
 
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