Biens mals acquis
BIENS MAL ACQUIS des dictateurs. Une information judiciaire doit être ouverte. Communiqué de Survie, Sherpa et la Fédération des Congolais de la Diaspora (FCD)
Les associations Sherpa, Survie et la Fédération des Congolais de la Diaspora (FCD) ont déposé plainte en mars 2007 auprès du Parquet de Paris du chef de « recel de détournement d’argent public ».
Il leur était en effet apparu, après que des investigations longues et approfondies aient été menées, que le patrimoine immobilier, luxueux et abondant acquis en France par Messieurs Denis SASSOU-N’GUESSO (chef de l’Etat congolais) et Omar BONGO (chef de l’Etat gabonais) ne pouvait pas l’avoir été par le fruit de leur salaire ou de celui des membres de leur famille.
Emission "Françafrique" n°4 spécial Thomas Sankara
2coutez l'émission sur: http://www.afriradio.net/audio54.html
Vous pouvez télécharger l'émission sur: http://dl.free.fr/cyAOV1pyC/francafrique4SécialSankara.mp3
Les dessous de l’aide publique au développement
Pour répondre à la question "Où vont les 8 milliards d’Aide Publique au Développement française ?", Survie édite un 4 pages de vulgarisation, qui décortique sa répartition, et ses ecueils... Ce document présente ensuite la vraie nature des flux financiers Nord Sud puis les revendications de Survie pour réformer le financement du développement, lutter contre la corruption et assainir la politique de la France en Afrique.
Rapport de la FIDH sur l'exploitation minière au Mali
Rapport de la FIDH sur l'exploitation minière au Mali
En complément du dossier noir n°22: "L'or africain"
La Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) rend public le rapport d’une mission internationale d’enquête qui met en lumière les effets négatifs de la politique minière malienne pour le développement du pays.
Publication d’un rapport de mission internationale d’enquête
Mali, L’exploitation minière et les droits humains
Depuis 2003, le Mali est le troisième producteur d’or en Afrique. L’exploitation industrielle des mines d’or a suscité des espoirs énormes pour le développement économique du Mali :
l’augmentation des ressources de l’Etat aurait dû avoir une influence positive sur les dépenses en matière d’éducation, de santé, d’infrastructures, etc. En outre, l’implantation d’une industrie
extractive faisait espérer des effets bénéfiques pour les communautés locales.
Pourtant, l’or n’a pas permis au Mali de sortir de la pauvreté : le Mali se situe au 175ème rang sur l’échelle de développement humain (sur 177). Les codes miniers mis en place avec le
soutien de la Banque mondiale encouragent l’investissement étranger en offrant aux entreprises de vastes exemptions fiscales pendant 5 ans, privant ainsi l’Etat des ressources qu’il pourrait
tirer de cette activité économique, alors même que l’exploitation d’une mine dure rarement plus de 10 ou 15 ans.
« L’exploitation de l’or est un secteur uniquement destiné à l’exportation qui crée peu d’emploi et n’irrigue pas l’ensemble de l’économie. En outre, les politiques de responsabilité sociale des entreprises multinationales présentes au Mali sont souvent insuffisantes voire inadaptées, et les entreprises ne respectent pas toujours la législation nationale en matière de droit du travail, comme l’illustre le conflit entre le syndicat de Morila SA et la Somadex sur le payement des primes de rendement », a déclaré Paul Nsapu, Secrétaire général de la FIDH.
« L’Etat à la fois percepteur, actionnaire minoritaire, et régulateur public, rongé par la corruption n’a pas les moyens de contrôler les acteurs privés et de s’assurer que leurs activités contribuent a la réalisation des droits de l’Homme au Mali », a ajouté Isabelle Gourmelon, chargée de mission de la FIDH
Mines d’or au Mali (2007 477 version fr) PDF - 360.5 ko, 0 x 0 pixels |