Retours sur la soirée "La colère est dans le vent"
NE PLUS CONSOMMER D'ÉNERGIE NUCLÉAIRE, C'EST POSSIBLE ?Voilà l'une des questions qui se posait à chacun des participants après la projection-débat de "La Colère dans le vent", lundi 30 janvier au "Cosmo".Oui, chacun individuellement peut agir.Il peut :- Choisir un fournisseur d'une électricité 100% renouvelable : ENERCOOP, la procédure est simple et rapide - http://www.enercoop.fr/- investir dans les énergies renouvelables, en suivant notamment "Énergie partagée", à la fois une association de promotion et d’animation et un outil d’investissement citoyen. http://energie-partagee.org/ - rester informé via : Survie [http://survie.org/mot/Areva], Sortir du nucléaire [http://www.sortirdunucleaire.org/Non-a-la-propagande-d- AREVA] Au moins, nous nous donnerons une chance de limiter les atteintes graves faites à la population d'Arlit au Niger : maladies cachées et non soignées des adultes, des enfants, des animaux - désertification, pollution et toxicité de l'environnement.Les Nigériens paient un prix très lourd. Sortons, et vite, du nucléaire.
"Radio Fançafrique" sur Campus FM
Émission "Françafrique" sur la radio Campus fm 94mhz:
Radio Françafrique:
Diffusion sur les 94 mhz de "Campus fm" ce dimanche 15 janvier à 18h et rediffusion samedi 21janvier à 8h.
"Guerre contre le terrorisme ou justification d'une politique autoritaire et néo-coloniale?"
Françafrique, émission radio de l’association Survie Midi-Pyrénées, sur les relations qu’entretiennent la France et ses anciennes colonies, ce mois-ci diffuse la table ronde qui s'est tenue à Marseille à l'occasion de la semaine anticoloniale: "Guerre contre le terrorisme ou justification d'une politique autoritaire et néo-coloniale?"
Avec les membres de Survie: Etienne Chomarat, Raphaël Granvaud et Thomas Deltomb.
Pour écouter et télécharger c'est ici:
Projection débat: "La colère est dans le vent" à American Cosmograph
Projection débat
Dans ma ville d’origine Arlit, au Nord du Niger, Areva exploite l’uranium depuis 1976...
(achetez vos places à partir du 21/01)
« Dans ma ville d’origine Arlit, au Nord du Niger, Areva exploite l’uranium depuis 1976. Aujourd’hui, une bonne partie de cette région, balayée par les vents de sable, est contaminée. La radioactivité ne se voit pas et la population n’est pas informée des risques qu’elle encourt. Cette exploitation a complètement désorganisé la vie de la population. Une partie de l’année, de violents vents de sable enveloppent entièrement la ville. Ce vent de poussière propage des substances radioactives. Chacun cherche un abri. La ville devient calme, toutes les activités sont stoppées. Mon père, travailleur de la mine d’uranium en retraite, est au cœur de ce film. Il va dépoussiérer ses souvenirs, les 35 années de son passage à la mine. Grâce à lui, je vais à la rencontre d’autres anciens travailleurs qui ont certainement leur mot à dire. » Amina Weira
Par le biais de son père, ancien minier à la retraite, la jeune réalisatrice Amina Weira va à la rencontre d’une population contrainte à vivre sur un territoire contaminé à vie et privatisé par une multinationale : Areva. Elle montre quelles sont les conséquences de cette exploitation minière sur les gens, pris dans un dilemme cornélien entre cette mine qui les fait vivre et ce pillage pur et simple des ressources naturelles, qui a des conséquences désastreuses sur leur propre santé. Elle montre aussi la puissance du groupe Areva face à la faiblesse des autorités d’un pays, déséquilibre dont les premières victimes sont, vous l’aurez compris, les habitants de la région concernée.