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Survie Midi Pyrénées

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26 Avril 2015 , Rédigé par survie.midipyrenees@gmail.com

 Mercredi 29 avril 2015 à 18h au métro Jean Jaurès - Toulouse
Rassemblement contre l’europe forteresse

 

En une semaine, trois naufrages ont conduit à la mort de plus de 1100 personnes. Ces victimes s’ajoutent aux dizaines de milliers de personnes mortes en tentant de rejoindre l’Europe depuis les années 1990. Ces hommes, ces femmes, ces enfants n’ont pas sombré à cause d’une faute de navigation. Ce sont les politiques anti-migratoires européennes qui sont les premières responsables de ces milliers de mort.es.

En réduisant toujours davantage les possibilités d’entrée légales et en militarisant les frontières, l’Europe, qui se veut forteresse, conduit les exilé.es fuyant guerres et pauvreté à prendre toujours plus de risques. Dans un cynisme et une inhumanité sans limites, les dirigeant.es au pouvoir en Europe et en France utilisent ces tragédies pour imposer toujours plus de surveillance et réclamer une accélération de l’externalisation de leurs politiques migratoires. La France et l’Europe prétendent vouloir sauver des vies alors qu’elles empêchent par la force et les armes les migrant.es de traverser la Méditerranée, les confiant à des pays en guerre, voire gouvernés par des dictateurs, dans lesquels leurs droits fondamentaux sont niés.

Tant qu’il y aura des persécutions, de la misère et des guerres, entretenues par les pays occidentaux, les personnes continueront à fuir. Tant que les inégalités entre le Nord et le Sud, dont profitent largement la France et l’Europe n’auront pas disparues, les personnes continueront d’essayer de traverser les frontières. Ajouter toujours plus d’obstacles à ces traversées ne peut qu’augmenter le nombre de mort.es et de tragédies. La France et l’Europe doivent respecter la liberté de circulation et d’installation de chacun.e et stopper la guerre meurtrière qu’elles mènent aux migrant.es.

Les frontières tuent, à bas les frontières !

Rassemblement mercredi 29 avril à 18h au métro Jean Jaurès

Clime (Collectif de lutte et d’Informations MigrantEs) / Couppourcoup31 / NPA 31 / Survie 31 / OCML-VP

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Rencontre débat: Quelle françafrique à l'heure de la "guerre contre le terrorisme"?

13 Avril 2015 , Rédigé par survie.midipyrenees@gmail.com Publié dans #Débats

Mardi 21 Avril au bar les Farfadets
19 bis Faubourg Bonnefoy  31500 Toulouse
Métro ou gare Matabiau
 à 19H00

Rencontre débat:
Quelle françafrique à l'heure

de la"guerre contre le terrorisme"?

Survie Midi Pyrénées vous propose une rencontre en deux temps.
Tout d'abord, une approche historique et pédagogique de la Françafrique, définie ainsi en 1998 dans l'ouvrage fondateur de FX Vershave: "La Françafrique, c’est comme un iceberg. Vous avez la face du dessus, la partie émergée de l’iceberg : la France meilleure amie de l’Afrique, patrie des droits de l’homme, etc. Et puis ensuite, vous avez 90% de la relation qui est immergée : l’ensemble des mécanismes de maintien de la domination française en Afrique avec des alliés africains…".
Puis, une approche du système françafricain au Sahel depuis l'opération serval au Mali en 2013, devenue Barkhane en août 2014.
 

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12 Avril 2015 , Rédigé par survie.midipyrenees@gmail.com

Petit guide de la Françafrique

Un voyage au coeur du scandale

Nouvelle édition 2015/2016 du Petit guide de la Françafrique, avec des fiches entièrement réactualisées. N’hésitez pas à le commander !

Contactez le siège de Survie pour toute commande directe via l’adresse suivante : contact@survie.org ou envoyez-nous votre règlement par chèque d’un montant de 6 € (5 € + 1 € de frais de port) à notre association : SURVIE 107 Bd de Magenta, 75010 Paris Les frais d’envois sont dégressifs lors de commandes en nombre.

La Françafrique, système de domination et d’ingérence basé sur des mécanismes officiels et officieux, n’est apparue dans le débat public qu’au début des années 2000. Devenue dérangeante pour l’image des politiques français, elle fait depuis quelques années l’objet de déclarations tonitruantes (d’hypocrisie et de fausseté) sur la « rupture » ou la « fin de la Françafrique » que revendiquent les présidents français successifs. On reconnaît ainsi, pour mieux les enterrer symboliquement, que les relations criminelles entre la France et les pays de son traditionnel pré carré africain, se sont fondées depuis les indépendances officielles sur le détournement de l’aide publique, le pillage des matières premières, le soutien politique et militaire à des régimes autocratiques et corrompus, la participation directe ou indirecte à des coups d’État et des guerres civiles, etc. Une victoire pour la vérité historique, mais l’enjeu est bien de démontrer que ces relations se perpétuent aujourd’hui, malgré leurs évolutions.

Pour vous aider à découvrir cette Françafrique trop méconnue et ses mutations en cours, l’association Survie vous propose donc cette nouvelle version de son célèbre guide, indispensable à tout voyageur tourné vers l’Afrique et la solidarité internationale. Vous pourrez ainsi découvrir un à un les pays, les principaux acteurs officieux et institutionnels du moment, ainsi que certains des exemples les plus marquants de ces relations criminelles qui perdurent entre la France et le continent africain. Mais le voyage ne serait pas complet sans une virée vers les résistances et les alternatives, que ce guide actualisé n’omettra pas de vous suggérer.

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Une déclassification en trompe l’œil ?

8 Avril 2015 , Rédigé par survie.midipyrenees@gmail.com

Paris, 8 avril 2015 - L’Elysée a annoncé mardi 7 avril la signature d’une décision de déclassification de documents émis entre 1990 et 1995 par la présidence de la République, notamment des notes de conseillers du président François Mitterrand et des comptes-rendus de conseils restreints de défense. L’entourage de François Hollande fait savoir que d’autres archives pourraient suivre, comme celles de l’Assemblée nationale et des ministères des Affaires étrangères et de la Défense, mais sans donner de calendrier.

Communiqué de presse SURVIE, 8 avril 2015

L’association Survie, qui milite en faveur de la vérité et de la justice sur la complicité de l’Etat français dans le génocide des Tutsi au Rwanda, avait fait campagne en 2014 pour la déclassification des archives : elle avait écrit au ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, ainsi qu’à tous les parlementaires, avant de remettre en juillet au ministère de la Défense une pétition en ce sens signée par plus de 7000 personnes [1]. Elle accueille donc cette nouvelle avec satisfaction.

Cependant, il est vraisemblable que les documents mentionnés sont déjà connus. Il s’agit apparemment d’une sélection opérée à l’époque par Françoise Carle, collaboratrice de François Mitterrand. Il n’y a donc pour le moment aucune certitude que l’ensemble des archives de l’Elysée concernant la politique menée au Rwanda, si tant est que toutes aient été conservées, soit rendu public. Le fonds Carle, connu depuis une dizaine d’années, a d’ailleurs été pour l’essentiel publié aux éditions Aviso en 2012, sous le titre Rwanda. Les archives secrètes de Mitterrand. Si, comme cela semble être le cas, la déclassification dont il est question porte sur ce dossier, elle permettra de l’authentifier officiellement, mais n’apportera pas d’informations nouvelles.

Il est donc à craindre que les questions à nouveau soulevées en 2014, lors de la vingtième commémoration, restent sans réponses. Parmi elles : la formation du gouvernement génocidaire dans les locaux de l’ambassade de France à Kigali ; les livraisons d’armes pendant toute la durée du génocide, y compris pendant l’opération Turquoise ; les objectifs réels de cette opération présentée comme « humanitaire ». [2]

Le premier pas vers la transparence que constitue cette déclassification doit s’accompagner d’autres pas bien plus décisifs pour montrer la volonté réelle du chef de l’Etat de contribuer à faire la lumière sur les responsabilités françaises dans le génocide des Tutsi. En effet, dans les dossiers instruits par le pôle « crimes contre l’humanité et génocides » du tribunal de Paris mettant potentiellement en cause des militaires et des responsables français, des demandes de déclassification de documents essentiels n’ont pas abouti. Le président de la République doit publiquement s’engager à ce que les magistrats n’essuient désormais aucun refus.

Il en va de même dans l’enquête sur l’attentat du 6 avril 1994, où le juge Marc Trévidic a repris avec sérieux et impartialité, mais sans qu’on lui accorde les mêmes moyens, le dossier hérité de son prédécesseur Jean-Louis Bruguière. Après avoir pris acte en 2012 que les tirs qui ont abattu l’avion du président Habyarimana sont partis du camp militaire de Kanombe, le magistrat a récemment demandé la déclassification de documents militaires français. Là encore, le président de la République doit s’engager à ce que ces documents soient communiqués au juge Trévidic et à son successeur.

Pour poursuivre le travail de vérité sur l’implication de l’Etat français dans le génocide des Tutsi, l’association Survie demande :

  • la reconnaissance officielle, par les plus hautes autorités de l’Etat, du génocide des Tutsi au Rwanda et des soutiens diplomatiques, militaires et économiques apportés au régime rwandais avant et pendant le génocide par les autorités civiles et militaires françaises ;
  • l’arrêt de la falsification de l’Histoire dans des discours officiels, en particulier en justifiant la politique française par le caractère humanitaire de l’opération Turquoise, alors que cette intervention a surtout permis la protection et l’évacuation des responsables et exécutants du génocide ;
  • la communication aux magistrats du pôle anti-terroriste et du pôle « crimes contre l’humanité et génocides » de l’ensemble des documents, dans l’intégralité de leur texte original, ainsi que des pièces à conviction concernant les dossiers qu’ils instruisent (attentat du 6 avril 1994, plaintes contre des militaires de l’opération Turquoise, rôle de Paul Barril pendant le génocide) ;
  • la communication et l’ouverture totale aux chercheurs et aux citoyens des archives des ministères des Affaires étrangères, de la Défense, de la Coopération (en particulier celles de la Mission militaire de Coopération) ;
  • la communication et l’ouverture aux chercheurs et aux citoyens des archives personnelles des responsables politiques et militaires ayant eu à traiter du Rwanda de par leurs fonctions, en particulier : celles des conseillers du président François Mitterrand, celles du Premier ministre Edouard Balladur, du ministre des Affaires étrangères Alain Juppé, du ministre de la Défense François Léotard, du ministre de la Coopération Michel Roussin, et de leurs conseillers ;
  • l’augmentation des moyens du pôle judiciaire « crimes contre l’humanité et génocides » afin d’accélérer les instructions et la tenue des procès, en particulier pour les plaintes concernant l’implication française.
  • la création d’une commission d’enquête parlementaire pour faire toute la lumière sur les livraisons d’armes aux Forces Armées Rwandaises dans lesquelles notre pays est impliqué, avant, pendant et après le génocide, et la tenue de toutes ses auditions publiquement ;

CONTACT 01 44 61 03 25 / 06 52 21 15 61 www.survie.org

Notes

1. A l’issue de la campagne menée en 2014 à l’occasion des 20 ans du génocide, l’association Survie avait été reçue au ministère de la Défense pour remettre une pétition signée par plus de 7000 personnes demandant la déclassification des archives concernant la politique menée au Rwanda : http://survie.org/activites/campagn...

2. « A quand la vérité ? », article de Raphael Doridant, Billets d’Afrique (avril 2015) http://survie.org/billets-d-afrique...

3. « 20 documents pour comprendre le génocide des Tutsi au Rwanda » http://survie.org/genocide/genocide...

Autres actions menées par Survie en 2014 autour de la responsabilité de l’Etat français dans le génocide des Tutsi au Rwanda (hors demande de déclassification et actions judiciaires) : Sollicitation des parlementaires lors de l’audition d’Hubert Védrine http://survie.org/genocide/implicat... Sollicitation du bureau de l’Assemblée nationale suite à l’audition d’Hubert Védrine

Dans les médias : Tribune de Fabrice Tarrit, Président de Survie, The Huffington Post (7 avril 2014) http://www.huffingtonpost.fr/fabric... Tribune de Raphaël Doridant et Charlotte Lacoste, Le Monde (8 avril 2014) http://www.lemonde.fr/idees/article...

Rappel des revendications de l’association Survie concernant la politique menée au Rwanda : http://survie.org/genocide/genocide...

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Réunion mensuelle de Survie Midi-Pyrénées

5 Avril 2015 , Rédigé par survie.midipyrenees@gmail.com

PROCHAINE REUNION DU GROUPE LOCAL DE SURVIE A TOULOUSE :

LE MERCREDI 8 AVRIL 2015 À 19H
Rendez-vous au CIDES

1, rue Joutx Aigues, métro Esquirol ou Carmes, http://cidesdoc.free.fr

OUVERT À TOUS !

Pour se tenir au courant de nos activités, merci de nous envoyer un petit courriel à survie.midipyrenees@gmail.com (1 à 4 messages par mois par newsletter)

 

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Toulouse: 21° commémoration du génocide des Tutsi du Rwanda

4 Avril 2015 , Rédigé par survie.midipyrenees@gmail.com Publié dans #genocide, #rwanda, #commemoration

 

Toulouse - 21ème commémoration du génocide des Tutsi du Rwanda

Mardi 7 avril 2015 à 18h00 au jardin Raymond VI
Entrée Allée charles de Fitte
Accès métro : Station Saint Cyprien République

Le 7 avril 1994, au Rwanda, débutait le dernier génocide du XXème siècle.
Pendant 100 jours, les Tutsi, hommes, femmes, enfants furent exterminés pour ce qu'ils étaient par les Hutu extrémistes. L'association Diaspora Rwandaise de Toulouse a l'honneur de vous inviter à la XXIème commémoration du génocide des Tutsi, le mardi 7 avril 2015 à 18h00 au jardin Raymond VI devant la stèle dédiée aux victimes de ce génocide.
A cette occasion, les participants pourront s'ils le souhaitent amener une rose blanche à déposer au pied de ce monument.

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