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Survie Midi Pyrénées

Soirée : Hold-up international : Pour que l'Europe régule ses multinationales!

24 Mai 2009 , Rédigé par survie.midipyrenees@free.fr Publié dans #Débats, films et conférences

Lundi 25 mai 2009 à 20H30
Salle Osète-Duranti, 6, rue du lt Col Pélissier, métro Capitole.

Conférence avec
Jean Merckaert

Coordinateur de la plate-forme paradis fiscaux et judiciaires et chargé de plaidoyer au CCFD

"Hold up international
Pour que l'Europe régule ses multinationales"

Au PROGRAMME de la soirée :

régulation des multinationales, paradis fiscaux, élections européennes et réponses à la crise financière…


Pour que l’Europe fixe des règles aux entreprises

Les conséquences de l’activité de certaines entreprises multinationales sur les populations du Sud  sont désastreuses : violations des droits humains, pollution des terres et des rivières et atteinte à la santé des ouvriers et fraude fiscale.

Les pertes pour les pays pauvres se chiffrent en milliards d’euros.
 
Nous demandons aux candidats à l'élection européenne de tout mettre en œuvre pour obtenir de la Commission européenne une régulation des entreprises à travers les mesures suivantes :

- Lutter contre l’impunité des sociétés mères quant aux impacts humains et écologiques de leurs filiales, de leurs sous-traitants et fournisseurs

- Exiger des entreprises la publication d’un rapport sur les impacts sociaux, environnementaux et en termes de droits humains de leurs activités

- Réviser les normes comptables internationales pour exiger des multinationales qu’elles rendent compte, dans chaque pays où elles opèrent, de leurs activités, de leurs bénéfices et des impôts qu’elles paient

- Mettre fin aux structures opaques des paradis fiscaux en éliminant les sociétés écrans du territoire européen et des territoires d’outre-mer, en créant un registre européen permettant d’identifier les propriétaires et bénéficiaires véritables de chaque entité juridique créée
.

Campagne à l’initiative du CCFD-Terre solidaire et Oxfam France-Agir ici, rejointe au niveau toulousain par ATTAC Toulouse, SURVIE Midi Pyrénées
et les Amis de la terre Midi Pyrénées.



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Colloque: RWANDA, LE DERNIER GENOCIDE DU XXE SIECLE

13 Mai 2009 , Rédigé par survie.midipyrenees@free.fr Publié dans #Débats, films et conférences

SAMEDI 16 MAI 2009 - de 13h30 à 18h30

Amphi MB II à la Manufacture des Tabacs
21, allée de Brienne 31015 Toulouse
Métro : ligne B (station Compans-Caffarelli)


 15ème commémoration du génocide au Rwanda, proposée par l'Union des jeunes rwandais pour les rescapés du génocide des Tutsi du Rwanda.


RWANDA,  LE DERNIER GENOCIDE DU XXE SIECLE

 


I. Histoire du Rwanda : de la planification à l'exécution du génocide
José KAGABO - Historien EHESS

Le génocide des Tutsi est le résultat de processus complexes. Enjeux internationaux, manipulations politiques... Les colons et les gouvernements successifs instrumentalisation des différences entre Hutu et Tutsi. L'attentat du 6 avril, qui signe le début du génocide, ne doit rien au hasard. Tout était déjà soigneusement planifié.


II. La communauté internationale et les Médias


a) La position de l'ONU
Vincent MUNIE - Journaliste et écrivain, membre de Survie Midi-Pyrénées

Alors que se déroule le génocide des Tutsi, la communauté internationale peine à prononcer le mot. L'ONU, dont les casques bleus sont sur place depuis 1993, évite de se positionner clairement. Au lieu d'intervenir, il fait silence et retire ses troupes. Le Rwanda est laissé à l'abandon. Enfin, il serait temps de tirer les leçons de cet épisode ambigu de la politique de l'ONU et de la France en Afrique. Au devoir de vérité, se couple un devoir de justice, pourtant personne ne réagit. Etat des lieux.


b) Le traitement médiatique du génocide dans la presse française
Paula GERONIMI - Etudiante en journalisme

Au lendemain de l'attentat du 6 avril, la presse écrite française tente de couvrir les premiers massacres qui font rage au Rwanda depuis les pays limitrophes. Malgré certains articles de spécialistes de la région des Grands Lacs, la majeure partie des journalistes enchaîne contresens et confusions. Une désinformation qui se poursuivra bien au-delà de la fin du génocide.

Exposition : Rwanda 15 ans après, et une table de presse Survie / Terra Nova
Textes de l'association SURVIE
, photos de Julie Pudlowski, photographe indépendante qui a réalisé plusieurs reportages photos pour le compte d'ONG et organisations internationales. L'exposition comporte 25 photos et 8 panneaux texte reprenant des informations sur le génocide (généalogie, déroulement), et le combat contre l'impunité (TPIR, Gacaca, CEC). http://www.juliepudlowski.com

 

• Et le  samedi 13 juin 2009 à Toulouse

Thème : Génocide des Tutsi du Rwanda, 15 ANS après

I.Situation des rescapés et construction d’une mémoire collective.

(Jean HATZFELD, Journaliste écrivain)

II. Témoignage d’une rescapée

(Diane UWANYIRIGIRA)

III.La justice 15 après : Etat des lieux

(Alain GAUTHIER, Président du collectif des parties civiles pour le Rwanda et Yann JUROVICS Juriste international. )

IV. a. Les leçons de l’histoire

b. La situation au Darfour.

(Richard ODIER, Président du Centre Simon Wiesenthal France.

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Tryo en Concert le 8 mai au Phare

7 Mai 2009 , Rédigé par survie.midipyrenees@free.fr Publié dans #Festivals, concerts, théâtre,...

Vendredi 8 mai 2009 à 20H30 au Phare
TRYO en concert
Table de presse de l'association Survie

Tryo soutien depuis depuis plusieurs années les combats de notre association, qui a inspiré une de leur chansons:
"Dans Pompafric, on dénonce la surexploitation des ressources africaines par des grands groupes comme Bolloré ou Elf et la complaisance des politiques. Le texte est inspiré par le combat de l’association Survie, qui travaille en ce moment sur une campagne contre les dictatures. Que Chirac fasse des affaires avec des types de leur sorte, c’est une honte pour tout le pays. Survie a publié divers ouvrages, et à chaque fois ils ont été attaqués en justice, et ont gagné. Donc on ne se fait pas de soucis. Les groupes et les personnes que l’on attaque ne vont pas risquer de se mouiller pour Tryo, qu’ils ne connaissent même pas. En revanche, on a renoncé à mettre dans " Grain de sable " un morceau sur la Cogema, car c’est un groupe qui attaque de front." extrait itw de 2004

 

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Emission Françafrique n°16: La politique de la France en Afrique

7 Mai 2009 , Rédigé par survie.midipyrenees@free.fr Publié dans #Documents audios et vidéos

Samedi 9 MAI à 13H00

sur Campus FM (94FM)
émission "Françafrique" n°16

 

Françafrique 16 l’émission radio de l’association SURVIE sur la Françafrique, cette relation particulière de la France avec ses anciennes colonies, reprend ici les deux thèmes qui ont été au coeur du mois contre la Françafrique en ce mois d'avril 2009: une interview de Samuel Foutoyet, auteur de "Sarkozy ou la francafrique décomplexée",  qui revient sur 60 ans de Françafrique et se penche sur ses évolutions récentes., en particulier depuis l'arrivée au pouvoir de Nicolas Sarkozy.
 La seconde partie (emprumptée à nos amis de Survie à Paris) sera  consacrée au génocide des Tutsi du Rwanda : les origines, la Commission d'Enquête Citoyenne et la notion juridique de complicité, avec Géraud de la Pradelle
, auteur d’ Imprescriptible , l’implication française dans le génocide tutsi portée devant les tribunaux.
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Areva au Niger : Imouraren, un désastre annoncé !

4 Mai 2009 , Rédigé par survie.midipyrenees@free.fr Publié dans #Actualités françafricaines, communiqués, archives.

Communiqué  4 mai 2009,
Collectif Areva ne fera pas la loi au Niger


Areva au  Niger : Imouraren, un désastre annoncé !



Ce 4 mai 2009, Areva et les autorités nigériennes inaugurent l’exploitation uranifère d’Imouraren, le plus grand projet industriel jamais envisagé au Niger. Plus importante mine d’uranium d’Afrique et deuxième au monde, Imouraren devrait voir se prolonger le scandale de l'exploitation de l'uranium nigérien.

Anne Lauvergeon, présidente du groupe français, Mamadou Tandja, président nigérien et l'ambassadeur de France au Niger, font le déplacement. Cette inauguration a lieu un mois après le passage du président Nicolas Sarkozy à Niamey, le 27 mars, venu consacrer l'accord entre le gouvernement nigérien et Areva signé en janvier 2009. Quelques semaines auparavant, la rébellion au Nord Niger sévissant depuis février 2007 avait annoncé une accalmie pour des pourparlers. En somme, tous les acteurs politiques semblent avoir oeuvré pour démarrer rapidement l'activité de la mine.

 
Le Collectif Areva ne fera pas la loi au Niger s'inquiète des conditions de mise en œuvre de ce projet, au niveau écologique, économique et du respect des populations. En effet, Areva, anciennement Cogema, exploite l'uranium au Niger depuis 1968, exploitation qui ne contribue ni au développement du pays ni à l'amélioration du niveau de vie des Nigériens et qui a des conséquences sanitaires et sociales désastreuses pour la population locale (à majorité touareg) et pour l'environnement.


La relation bien particulière de la France avec le Niger avait permis par le passé un accès exclusif à l'uranium à un prix ridicule, grâce à un accord signé en 1961. Le contrat d'Imouraren reste dans la même lignée : le gouvernement nigérien n'a que 33% des parts de la société d'exploitation tandis que le prix d'achat de l'uranium reste bien en deçà des cours du marché international.


Les mesures de la Commission de Recherche et d'Information Indépendantes sur la Radioactivité (CRIIRAD) de 2004 et 2005 montrent que les eaux distribuées dans la ville minière d’Arlit où opère Areva ne sont pas aux normes de potabilité, avec un taux de contamination dépassant de 7 à 110 fois les recommandations de l'OMS. La surconsommation d’eau nécessaire aux mines contribue à l’épuisement accéléré des ressources fossiles dans une région qui en manque cruellement.


Selon la CRIIRAD encore, d'énormes masses de déchets radioactifs, dits improprement « stériles », et des boues radioactives générant des poussières et des gaz comme le radon sont laissées à l’air libre. Un « stérile » a même été identifié à l’entrée de l’hôpital d’Arlit ! Pire, des ferrailles contaminées sont utilisées par la population, l’exposant ainsi directement à la radioactivité.


Alors que la société civile nigérienne (notamment l'association Aghir In Man, le réseau ROTAB, …) a alerté Areva et les responsables politiques nigériens sur la question, rien n'a été fait pour revoir cette faite gestion faite au mépris des populations. Il y a fort à craindre qu'Areva s'apprête à reproduire les même conditions d’exploitation à Imouraren, une mine à ciel ouvert beaucoup plus étendue, située à proximité de zones habitées et de zones de pâturages primordiales pour les populations locales. Rien que du fait des simples explorations précédant la future extraction, le site de la mine a d’ores et déjà un taux de radioactivité particulièrement élevé. Les résultats de l'étude d'impact réalisée par Areva sont quasi confidentiels et aucune contre-expertise scientifique indépendante garantissant la fiabilité des données n'existe, ce qu'ont pourtant exigé la société civile et des responsables locaux.


Les enjeux liés à l'eau, à l'accès à la terre et aux conséquences sociales ne semblent pas non plus faire partie des préoccupations du gouvernement français. De même, les décisions liées au nucléaire sont discrétionnaires et émanent directement de l'Élysée. Ainsi, l'exploitation de l'uranium au Niger se trouve dans une double opacité. 


Pour obtenir le contrat d'Imouraren au Niger, Paris a soigneusement évité d'évoquer les questions qui fâchent relatives aux exactions de l'armée nigérienne au Nord Niger constatées par l'ONU ou de revenir sur l'éventuelle prolongation  du mandat du président nigérien, qui serait anticonstitutionnelle, alors que les élections présidentielles sont prévues en décembre 2009.



Le Collectif Areva ne fera pas la loi au Niger demande, pour le site d’Imouraren, qu’Areva et le gouvernement nigérien assurent :


- un moratoire sur la mise en exploitation de la mine tant qu’une étude d’impact indépendante n’aura pas été faite et n’aura pas rendu ses conclusions

- la reconnaissance et la réparation par Areva des dommages sociaux et environnementaux que ses exploitations ont commis au Niger

- la mise en oeuvre de l’ITIE (Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives) dès mars 2010 comme annoncé par le gouvernement nigérien pour que la population bénéficie effectivement de l’exploitation des ressources naturelles

- que tous les travailleurs de la mine ET les populations vivant à proximité de l’exploitation bénéficient d’un examen médical complet, d’une évaluation rétrospective des doses subies et de l’inscription dans un programme de suivi sanitaire à long terme réalisé par des organismes médicaux compétents et indépendants

- que des taxes parafiscales, comme il en existe en France, soient prélevées et confiées à un organisme de gestion spécialisé et indépendant pour la remise en état des sites après extraction et pour une gestion saine, équitable et concertée des ressources en eau.




     Le Collectif
%Attac - Cedetim - CNT - Collectif Tchinaghen - Les Verts - NPA
Réseau Sortir du Nucléaire - Sud Energie/Solidaires - Survie - Via Campesina

Email : arevaneferapaslaloi@gmail.com - Site : http://areva.niger.free.fr

 

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