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Génocide au Rwanda : des tueurs parmi nous ? Mardi 28 juin 2011 vers 22h40
Génocide au Rwanda : des tueurs parmi nous ?
Le documentaire de Manolo d’ARTHUIS sur le génocide des Tutsi au Rwanda et plus particulièrement sur les activités du CPCR et la présence de présumés génocidaires rwandais sur le sol français sera diffusé sur France 2 le
Mardi 28 juin 2011 vers 22h40
Durée : 70 mn
Le documentaire sera suivi d’un plateau d’une vingtaine de minutes animé par Nicolas POINCARE, avec la participation de son Excellence Jacques KABALE, ambassadeur du Rwanda en France, de Filip REYNTJENS, constitutionnaliste et politologue belge, de Maria MALAGARDIS, journaliste et d’Alain GAUTHIER, président du CPCR (Collectif des Parties Civiles pour le Rwanda).
Communiqué du CPCR:
Agathe KANZIGA HABYARIMANA veut s’opposer à la diffusion d’un documentaire sur France 2
Etrange destin réservé au documentaire de Manolo D’ARTHUIS (Tony Comiti Productions) intitulé : « Génocide au Rwanda : des tueurs parmi nous ? » dans la série La Grande Traque.
Programmé sur France 2 le 31 mai dernier, ce documentaire de 70 mn consacré à la poursuite des présumés génocidaires rwandais présents sur le sol français s’est vu voler la vedette par l’arrestation de Mladic. La diffusion du film de Manolo D’ARTHUIS, initialement fixée au 31 mai, a été reprogrammée pour le mardi 28 juin. Mais il est des personnes qui ne l’entendent pas de cette oreille. Agathe KANZIGA HABYARIMANA, une des « acteurs » du documentaire, par l’entremise de son avocat, a déposé un référé auprès du Tribunal de Paris pour en faire interdire la programmation. Non contente d’être la sans papiers la plus célèbre de France, sous le coup d’une demande d’extradition qui sera examinée le 29 juin, madame KANZIGA ne cesse de faire parler d’elle. Sa demande sera examinée le 20 juin et nous espérons fortement, en nous appuyant sur la jurisprudence en la matière, qu’elle sera rejetée. Un autre « acteur » du documentaire, Marcel BIVUGABAGAGO, ex lieutenant colonel des Forces Armées Rwandaises, Toulousain d’adoption, a à son tour saisi la justice, avec la même intention que l’ex première dame du Rwanda. Accueillis avec beaucoup de complaisance dans notre pays, accusés d’avoir participé au dernier génocide du XXème siècle, au lieu de se contenter de vivre dans la discrétion pour se faire oublier, voilà que nos hôtes quelque peu encombrants saisissent à leur tour la justice. Gageons qu’ils ne seront pas entendus.
Pour éviter ce genre d’anecdote, il serait plus que temps que la justice de notre pays ouvre enfin des procès que les victimes appellent de leurs vœux. Condamnée en juin 2004 par la Cour Européenne des Droits de l’Homme pour « retard apporté à rendre la justice « dans l’affaire Munyeshyaka, prêtre rwandais qui officie à Gisors dans le diocèse d’Evreux, la Justice française traîne toujours les pieds. Et cette situation nous est plus qu’insupportable. Plus de dix-sept ans après le génocide des Tutsi perpétré au Rwanda, il est inadmissible qu’aucun présumé génocidaire vivant en France n’ait encore été jugé. Et il faudrait maintenant que ceux qui sont soupçonnés d’avoir d’une façon ou d’une autre participé à ce crime cherchent à faire taire les médias et tous ceux qui souhaitent éclairer la conscience de nos concitoyens et de ceux de la communauté des hommes ? Cette pensée nous est aussi intolérable.
Espérons que le 28 juin France 2 puisse diffuser librement ce documentaire qui en apprendra probablement beaucoup aux téléspectateurs qui auront le courage de veiller et d’attendre patiemment la deuxième partie de soirée.
Fait à Reims le 12 juin 2011
Alain GAUTHIER, président du CPCR
Contact : 00 33 (0)6 76 56 97 61
pour voir l'émission en ligne:
« LE JUGEMENT DES LOIS » Mise en procès contradictoire et polémique du Code Noir, Toulouse, 24 Juin
« LE JUGEMENT DES LOIS »
Mise en procès contradictoire et polémique du Code Noir,
du Code de l’Indigénat et du Code des Etrangers
Le vendredi 24 juin 18h
Au Théâtre de La Digue à Toulouse
Réservation indispensable au 05 61 42 97 79 ou
info@ladigue.org
Distribution :
Avocat : Jérôme Giusti
Comédienne : Maylis Isabelle Bouffartigue
Participation exceptionnelle au débat :
Olivier Lecour Grandmaison
Historien, spécialiste de l’Histoire Coloniale et des questions de citoyenneté. Il enseigne les Sciences Politiques à
l'Université d'Evry et au Collège International de Philosophie.
Louis Sala-Molins Professeur de Philosophie Politique à Toulouse II.
« Le Jugement des Lois » est un objet périphérique au travail artistique de la Compagnie « Monsieur Madame ». Au seuil du théâtre, cette série de procès fictionnels nous conduit sur les chemins de l'histoire et des cultures. Se pencher sur la loi et particulièrement, celle des étrangers, c'est aussi questionner l'interculturalité. N'a-t-on pas tous été confrontés à l'étrangeté du texte de loi et à son opacité, laissant place à un sentiment d'errance, d'impuissance et de manque d'autonomie ?
Dans « Le Jugement des Lois », la loi désacralisée devient un matériau de réflexion qui appartient à tous. Nul n’est censé l’ignorer et chacun est légitime à la juger, la critiquer et la réformer.
« Le Jugement des Lois » jette des ponts à travers l’Histoire pour mieux stigmatiser le Code des étrangers actuel, expliquer de quoi il se nourrit et démontrer que l’Histoire se répète, autrement. Nous mettons en accusation la loi et le politique et démasquons leur complicité, le droit servant toujours l’économie et l’économie justifiant toujours le droit. Nous prenons enfin à partie le public, spectateur autant qu’acteur de cette mise en procès. Tous objets et sujets de droit !
Noir-chose, dont les maîtres pouvaient user, tirer les fruits et aliéner à leur guise …
Indigène-sujet de nos colonies et non citoyen de la IIIème République, soumis à une loi spéciale, dite de police …
« Etranger » aujourd’hui, à la France, à nos cultures et à nos valeurs, régi par un Code en réglementant l’entrée, le séjour et la sortie …
Il y a entre ces « catégories » d’individus, par essence juridique et par définition légale, différentes de nous les autres, malgré le temps passé, les empires tombés, les territoires remembrés, un lien indéfectible, un instrument de comparaison ultime, une même marque qui traverse l’Histoire, notre histoire. Esclaves, indigènes et étrangers, ils étaient et sont encore soumis à une législation d’exception, un Code : le Code Noir, hier, le Code de l’Indigénat, naguère et le Code de l’entrée et du séjour des étrangers en France, aujourd’hui. Tous objets, sujets et étrangers de droit.
Jérôme GIUSTI
Références :
- « Le Code Noir ou le calvaire de Canaan », Louis Sala-Molins, éd. PUF
- « Coloniser, exterminer » Olivier Le Cour Grandmaison, éd.Fayard
- « De l’Indigénat », Olivier Le Cour Grandmaison, éd. Zones
- « Les esclaves noirs en France sous l’Ancien Régime (XVI-XVIIIèmes siècles) » Marcel Koufinkana, éd. L’Harmattan
- « Codes Noirs », éd. Dalloz, Introduction de Christiane Taubira
- « Petite histoire de l’Afrique », Catherine Coquery-Vidrovitch, éd. La Découverte
- « L’affaire de l’esclave Furcy », Mohammed Aïssaoui, éd. Gallimard
Radio Françafrique n° 32. Le Maroc en lutte pour la démocratie!
Pour écouter l'émission en ligne : http://www.afriradio.net/auteur51.html
Jeudi 09 juin 2011, rencontre avec Gilles Labarthe : Sarko l'Africain.
Jeudi 09 juin 2011 à 19h à la librairie Terranova, 18 rue Gambetta
Survie Midi Pyrénées et la librairie Terranova vous proposent une
Rencontre avec Gilles Labarthe à l'occasion de la parution du livre
Sarko l'Africain
Décrypter les relations sulfureuses, voire schizophrènes que l’homme de pouvoir Sarkozy entretient avec ses homologues des anciennes colonies, au sud du Sahara,
s’avère édifiant pour qui veut comprendre la formidable ascension à la tête de l’État, puis le maintien au pouvoir de « l’homme le mieux informé de France ».
Bien des spécialistes ont présenté Nicolas Sarkozy comme une « page blanche » en évoquant ses relations avec l’Afrique. Ce fils d’immigré hongrois aurait été le
seul président français, depuis le général De Gaulle, a pouvoir enfin aborder le continent noir sans préjugés. Sans dette ni compromission avec les potentats locaux. Sans amitié pour les
dictateurs sanguinaires. Sans réseau personnel. Un décideur qui pourrait enfin incarner la rupture, le changement…
En réalité, le jeune gaulliste Nicolas Sarkozy a été « formé » dès les années 1970 par les meilleurs praticiens RPR de la de la France-à-fric.
Un essai d’investigation qui lève le voile sur cette mystification et s’emploie à décortiquer le rôle joué par les principaux mentors politiques et financiers du
nouveau président. Contrairement au discours officiel, ce dernier a poursuivi avec d’autres acteurs la tradition gaulliste sur le continent noir.
Ce retour sur « l’initiation au monde noir » de l’actuel président explique les secrets de sa formidable ascension à la tête de l’État, fournit des clefs de lecture
essentielles pour appréhender sa conception de la politique étrangère, si contestée aujourd’hui, au Nord comme au Sud, et révèle enfin – mieux que tout autre domaine, les failles de «
l’omni-président », de celles qui ressurgissent dans toute situation de crise.
Gilles Labarthe est un ethnologue et journaliste d’investigation suisse.
Il a effectué de nombreux séjours en Afrique, notamment pour des enquêtes et reportages sur les questions du développement, du trafic des matières premières et de
la fuite de capitaux.
Correspondant freelance à Paris pendant quatre ans (de 2002 à 2006) pour divers titres de la presse d’information suisse, il s’est intéressé aux scandales
politico-financiers des années Chirac, et a fondé une agence de presse spécialisée et indépendante, DATAS.
Une interview de l'auteur sur TV5 Monde le 31 mars 2011