Discussion - Burkina Faso
Mardi 2 Décembre à 19h
Le peuple du Burkina Faso s'est soulevé fin octobre pour s'opposer à la réforme de la constitution qui aurait permis au président Blaise Compaoré de se présenter une nouvelle fois. Cette insurrection a chassé le dictateur du pouvoir qu'il occupait depuis 1987, depuis l'assassinat de Thomas Sankara.
Blais Compaoré a toujours été soutenu par l'État français : du silence complice sur les crimes et manipulations qui lui ont permis de se maintenir au pouvoir pendant 27 ans, à une intense campagne française de réhabilitation de Compaoré pour vendre l'image d'un médiateur et d'un faiseur de paix dans la région. Depuis toujours, le régime bénéficie de la coopération militaire et policière tricolore, la France y dispensant son "savoir-faire en maintien de l'ordre".
Lors de ses derniers instants au pouvoir, ce sont les forces spéciales françaises qui ont mené sont exfiltration vers la Côte d'Ivoire, mettant le dictateur à l'abri de la justice de son pays.
Cette soirée permettra de discuter de ce soulèvement et de la coopération française avec les régimes de ses anciennes colonies.
Réunion mensuele de Survie Midi-Pyrénées
Attention ! Contrairement à nos habitudes, la prochaine réunion de Survie Midi-Pyrénées aura lieu le
1, rue Joutx Aigues, métro Esquirol ou Carmes,
OUVERT À TOUS !
Conférence gesticulée
Plus d'informations sur le site de la coopéative du Vent Debout
Les analyses de Survie sur l'aide au développement
Pour contacter les organisateurs : Association IDEES / 05 65 49 28 83
Émission radio de Survie MP - N°52, Novembre 2014
Burkina Faso : le soulèvement populaire et le renversement du dictateur
Suite à la tentative de Blaise Compaoré, au pouvoir depuis 27 ans suite au coup d'état contre son ancien compagnon Thomas Sankara, de réviser la constitution burkinabè pour se représenter encore à sa propre succession, ont éclaté des manifestations de grande ampleur qui ont obligé le dictateur à quitter le pouvoir. Quel avenir pour la révolution burkinabè ? Quel jeu joue la France dans ces événements ?
Des échos de Ouagadougou avec Nicolas Charbonneau, et une analyse de la situation début novembre par David Mauger et Mathieu Lopes, tous trois membres de Survie.
Conférence Gesticulée
"Nous encourageons l'aide qui nous aide à nous passer de l'aide. Mais en général la politique d'assistance et d'aide n'aboutit qu'à nous désorganiser, à nous asservir et à nous déresponsabiliser." Ainsi parlait Thomas Sankara, président révolutionnaire du Burkina Faso, assassiné en 1987.
Dans son rapport à l'Afrique et aux africains, la société française baigne encore dans un imaginaire colonial hérité d'un passé mal assumé, et qui nous incite à croire qu'il faut aider les africains à se "développer" pour atténuer la misère dans laquelle ils (sur)vivent. Comme beaucoup de jeunes français, Antoine a voulu aider l'Afrique pour améliorer le sort de ces millions de gens qui vivent dans la pauvreté... Mais une fois sur place, des doutes surgissent : si la main qui donne reste au dessus de celle qui reçoit, l'aide semble maintenir insidieusement une forme de domination occidentale qui perdure depuis l'époque coloniale...
Dans ce contexte, l'aide au développement est-elle alors un remède ou un maillon du système néo-colonial ?
Suivi d'un concert Afro-Jazz : Wassa Faré
Projection - Débat
Un film sur l'exploitation des terres à Madagascar, une île qui tente de valoriser son sous-sol aux multiples richesses en signant des partenariats avec les leaders mondiaux de l’exploitation minière... notamment Rio Tinto à Fort-Dauphin.
Le documentaire débute en 2009 alors que la construction de l'usine vient de se terminer et que l'exploitation va débuter. Les espoirs sont palpables et un certain boom économique a lieu à Fort-Dauphin pendant cette période. Cependant, les quelques retombées économiques ne bénéficient pas à l'ensemble de la population et des tensions commencent poindre.
Les réalisateurs retournent sur place 3 ans plus tard pour filmer les conséquences de l'exploitation minière, cette fois-ci en pleine période d'activité de la mine. Sur place, ils rencontrent une population plus hostile que jamais au le projet minier mais surtout une population regroupée et unie au sein d'une association de défense de leur territoire, l'association FAGNOMBA.