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Survie Midi Pyrénées

Théatre de rue"HAGATI YACU / Entre Nous" à Carbonne

27 Mai 2014 , Rédigé par survie.midipyrenees@gmail.com Publié dans #théâtre

Le Dimanche 1 Juin 2014 à Carbonne (31)
Dans le cadre de la 15eme saison des Arts publics de PRONOMADE(S) En Haute Garonne (Centre National des Arts de la Rue).
La compagnie Uz et Coutumes (Uzeste, 33) et a le plaisir de vous convier à la représentation de la pièce de théâtre :

HAGATI YACU / ENTRE NOUS
Un poème urbain de la guerre, du soleil et de la mélancolie, en mémoire des tutsis du Rwanda. 

La pièce se joue en trois épisodes distincts mais complémentaires, dans trois endroits de la ville :Rendez-vous pour chacun des épisodes à la petite halle de Carbonne.

le dimanche 1er Juin :

à 11h (épisode 1) Dix personnages et un quartier
à 14h30 (épisode 2) Dix personnages et une barrière
à 17h (épisode 3) Dix personnages et un refuge
 
Bistronomade : Il sera possible de faire une pause dans l’histoire, dans les prairies du Centre culturel du Bois de Castres, échangez sur l’épisode vu et celui à venir ou parlez de tout autre chose, autour du menu imaginé par l’équipe des Bistronomadien(ne)s.
De plus, une table de livres, et autres informations sur le Rwanda vous sera proposée par l’association Survie, Izuba édition, et l’association Rwandaises de Toulouse.
 
" Hagati Yacu signifie Entre Nous en Kinyarwanda.
 C'est d'abord entre nous, avec vous lorsque le théâtre devient une confidence, et que l'on parle ensemble de la réalité, parce que se taire est impossible. 
Entre nous dans la rue, l’impasse, le hangar, les places publiques, le chemin de l’un  à l’autre, à l’échelle d’une ville que l’on regarde, que l’on creuse dans ses recoins pour y dire un poème urbain de la guerre, du soleil et de la mélancolie.
Entre nous la danse, la parole, la peinture, entre nous le silence sur les souffrances du monde et le cri dans les intervalles.
Entre nous tout au long d’une journée, avec trois rendez-vous et trois espaces pour se rencontrer.
Entre nous parce que nous vous disons épisode 1, épisode 2, épisode 3 et entre temps, nous allons apprendre à nous attendre.
C'est aussi entre nous, de l'un à l'autre, dans ce que l'on appelle relations ou connaissances et puis reconnaissances: l’autre qui est-ce ? Comment fait-on pour vivre ensemble ? 
Entre nous parce que ce sont les petites histoires qui écrivent la Grande; parfois si mal écrite.
Et puis c'est entre nous, plus loin dans le monde, jusqu'au Rwanda, jusqu'à rejoindre celles et ceux qui ont tout perdu pendant les cent jours de 1994, parce qu'entre nous, il est interdit de perdre la mémoire. 
Entre nous les vivants et le souvenir des morts, lorsque le théâtre offre une sépulture / poème aux abandonnés. 
Entre nous en exil, en sauvetage, en colère, en vie.
Entre nous en humanité. Hagati Yacu"

 

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“Radio Françafrique” n° 50 "L'armée française et le génocide des Tutsi du Rwanda""

23 Mai 2014 , Rédigé par survie.midipyrenees@gmail.com Publié dans #radio

Dimanche 25 mai à 17h et rediffusée samedi 31 mai à 9h sur Campus fm 94 mhz.

 

“Radio Françafrique” n° 50

"L'armée française le génocide des Tutsi du Rwanda ! "

« Françafrique n° 50 », émission de l’association Survie sur les relations particulières qu’entretiennent la France et ses anciennes colonies en Afrique, ce mois-ci revient sur la part de responsabilité de la France dans le génocide qui s'est déroulé au Rwanda au cours duquel plus d'un million de Tutsi ont été tués en cent jours . Au travers de déclarations officielles d'officiers français, François Graner fait émerger le rôle majeur joué par l'armée française dans son livre “Le Sabre et la machette”.

Site de Campus FM

Pour écouter l'émission en ligne: http://www.afriradio.net/auteur51.html

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Théâtre: "Sankara Mitterrand" à l'AGIT au vert + Rencontre

12 Mai 2014 , Rédigé par survie.midipyrenees@gmail.com Publié dans #théâtre

Vendredi 23 et Samedi 24 mai à 21h

dans la zone verte des Argoulets à Toulouse,  métro Argoulets, entre l'école de cirque du Lido et la piscine Alex-Jany.

Et Samedi 24 mai à 22H après le spectacle: L'Agit et Survie Midi Pyrénées vous propose une rencontre débat avec

Bruno jaffré, sur le thème:

" Sankara et la révolution Burkinabè "

Bruno Jaffré est l'auteur de « Les années Sankara, de la révolution à la rectification » (1989) et de « Biographie de Thomas Sankara. La patrie ou la mort » (2007), et  co-animateur du site www.thomassankara.net.

LA REVOLUTION SANKARA

Une conférence de Bruno Jaffre*

La conférence sera axée, sur le processus qui a permis cette révolution, les forces en présence, ses réalisations et ses limites objectives et subjectives, la personnalité de Thomas Sankara et son rôle de leader, l’actualité de sa pensée, son rapport au marxisme, les raisons de son assassinat, les retombées de cette expérience sur l’Afrique d’aujourd’hui et le mouvement altermondialiste.

*Auteur de « Les années Sankara, de la révolution à la rectification » (1989) et de « Biographie de Thomas Sankara. La patrie ou la mort » (2007), et  co-animateur du site www.thomassankara.net.

- See more at: http://www.humanite.fr/espaces-marx/mardi-29-janvier-paris-conference-de-bruno-jaffre-513677#sthash.tbh30Rw8.dpuf

LA REVOLUTION SANKARA

Une conférence de Bruno Jaffre*

La conférence sera axée, sur le processus qui a permis cette révolution, les forces en présence, ses réalisations et ses limites objectives et subjectives, la personnalité de Thomas Sankara et son rôle de leader, l’actualité de sa pensée, son rapport au marxisme, les raisons de son assassinat, les retombées de cette expérience sur l’Afrique d’aujourd’hui et le mouvement altermondialiste.

*Auteur de « Les années Sankara, de la révolution à la rectification » (1989) et de « Biographie de Thomas Sankara. La patrie ou la mort » (2007), et  co-animateur du site www.thomassankara.net.

- See more at: http://www.humanite.fr/espaces-marx/mardi-29-janvier-paris-conference-de-bruno-jaffre-513677#sthash.tbh30Rw8.dpu

Théâtre: "Sankara Mitterrand"

à l'AGIT au vert

D'après Jacques Jouet - Mise en scène collective avec : Ibrahima Bah, François Fehner, Pascal Papini

SANKARA MITTEREND md0.libe.com

 

Palais présidentiel de Ouagadougou, 17 novembre 1986. Deux hommes se font face à une table de banquet. Le premier, Thomas Sankara, s’est emparé du pouvoir trois ans auparavant à la suite d’un coup d’État.

Le second, François Mitterrand, préside aux destinées de la France depuis cinq ans et se rend au Burkina Faso pour mieux évaluer l’étendue de cette révolution populaire. Une rencontre mémorable, toujours très ancrée dans l’inconscient collectif burkinabè. Lors de la réception officielle, le bouillonnant capitaine se lance dans une diatribe enflammée pour dénoncer pêle-mêle le néocolonialisme, les rapports Nord-Sud, l’aide - « un calvaire et un supplice pour les peuples » - ou encore l’attitude de la France, si prompte à défendre les droits de l’homme mais qui n’hésite pas à accueillir des responsables sud-africains qui la « tachent de leurs mains et de leurs pieds couverts de sang ».

L’audace peu protocolaire fait mouche. Froissé d’être ainsi placé face à ses propres contradictions, le chef de l’État français réplique. S’engage un échange aigre-doux où la causticité du vieux lion répond à l’impertinence et à l’ironie du jeune loup. Cet échange dont un extrait filmé très fort est repris dans le film "L’Homme Intègre" de Robin Shuffield est assez célèbre pour la sincérité et la vérité avec laquelle Sankara s’adresse à Mitterrand qui a du improviser une réponse. C'est donc cet échange qui a inspiré façon Oulipo la pièce de théâtre "Mitterrand et Sankara" de Jacques Jouet qui introduit un troisième intervenant : le « Théâtre simple ».

Personnage théorique, modérateur du débat et allégorie de l’art scénique. Fidèle à la fantaisie de l'Oulipo, Jacques Jouet introduit une règle simple, rituelle et ludique : les protagonistes ne prennent la parole que s’ils parviennent à cracher un grain de maïs dans l’eau contenue dans la calebasse. Une règle très simple mais qui bouleverse complètement la dramaturgie classique : qui aura le dernier mot ? Une pièce aux multiples facettes, chaque fois différente, qui s'attaque aux mécanismes de l'art oratoire...

http://www.agit-theatre.org

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Ciné débat : RWANDA, UNE RÉPUBLIQUE DEVENUE FOLLE

2 Mai 2014 , Rédigé par survie.midipyrenees@gmail.com Publié dans #Débats, films et conférences

Mardi 6 mai à 20h30 à Utopia Toulouse,

L'association Survie Midi Pyrénées et la Diaspora rwandaise de Toulouse vous propose une projection débat:

RWANDA, UNE RÉPUBLIQUE DEVENUE FOLLE

de Luc de Heusch - documentaire Belgique 1996 1h13mn -

 

séance unique suivie d’une rencontre avec Mathieu Lopes, vice-président de l’association Survie, et Jeanne Uwimbabazi, rescapée et membre de la diaspora rwandaise de Toulouse. Organisée dans le cadre des 20e commémorations du génocide des Tutsis du Rwanda, pour mieux comprendre les mécanismes qui ont mené au génocide des Tutsis de 1994 au Rwanda, mais aussi le rôle trouble et nié de la France dans ce crime imprescriptible.

UNE RÉPUBLIQUE DEVENUE FOLLE

 

Le Rwanda est né de la rencontre des paysans Hutus et des pasteurs Tutsis, il y a plusieurs centaines d'années. Quelques Tutsis, propriétaires de grands troupeaux de vaches, gouvernaient le pays au nom du Roi. Ces fonctionnaires exigeaient des paysans Hutus un certain nombre de jours de corvées. Ils prélevaient sur eux un tribut en produit vivriers. Les éleveurs Tutsis payaient également un tribu à l'autorité royale. Hutus comme Tutsis devaient rechercher la protection d'un riche propriétaire de bétail.
Pour mieux gouverner, le colonisateur belge qui, déjà installé au Congo chassa les Allemands du Rwanda en 1916, décida de s'appuyer sur ces aristocrates Tutsis. Encouragés par le gouvernement colonial, les pères blancs entreprennent une évangélisation massive. Le roi Mutara III, fils du roi Musinga destitué en 1931, sous la pression des pères blancs, reçut une longue instruction religieuse et fut baptisé. L'Église s'implante alors triomphalement au Rwanda.
 
En 1954, Luc de Heusch y tourne un film illustrant les relations traditionnelles des ces pasteurs Tutsis et ces agriculteurs Hutus dans ce très ancien royaume d’Afrique Centrale.
Quarante ans plus tard exactement, plus de 500 000 Tutsis, hommes, femmes et enfants périront dans le premier génocide qu’ait connu l’histoire africaine. Ce drame n’est pas l’ultime épisode d’une lutte séculaire entre deux « ethnies » hostiles. Le cinéaste reconstitue le véritable visage de cette société, déformé par l’idéologie coloniale d’abord, celle du régime républicain ensuite. Hutus et Tutsis formaient une seule nation dont tous les habitants parlaient la même langue, partageaient la même religion, le même système d’interdits et reconnaissaient l’autorité d’un Roi sacré. Le film raconte l’histoire du pays depuis la colonisation allemande. Il évoque tour à tour la tutelle belge, le drame de l’indépendance (où l’ancien colonisateur dressa pour la première fois les Hutus contre les Tutsis), la prise de pouvoir de Grégoire Kayibanda, la dictature de Juvénal Habyarimana, et la préparation du massacre de 1994.

 

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