Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Survie Midi Pyrénées
Articles récents

Ciné débat: Rwanda La surface de réparation

5 Avril 2024 , Rédigé par survie.midipyrenees@gmail.com

Jeu. 25/04 2024 à 20:00 au cinéma le Cratère (entrée libre)
Dans le cadre de la Commémoration du génocide Rwandais avec le soutien de la Diaspora Rwandaise de Toulouse, La Ligue de l'enseignement 31 et Survie 31
 
Rwanda La surface de réparation

Film de François-Xavier Destors, Marie Thomas-Penette - France - 1h30

 Rencontre avec Sugira Serge Mutsinzi,

Intervenant d’Ibuka Toulouse

Eugène Murangwa, l'ancien gardien de but du club le plus populaire du Rwanda et de l'équipe nationale, a survécu au génocide grâce à ses coéquipiers. Plus de 15 ans après l'avoir quitté, Eugène retourne dans son pays natal pour transmettre aux jeunes d'une association qu'il a créée avec les anciens footballeurs les valeurs d'un sport qui l'a sauvé en 1994. Il entreprend alors un voyage sur les traces de sa propre histoire et de celles des racines culturelles, sociales et politiques de son sport. Enrichi d'archives inédites, Rwanda, la surface de réparation éclaire d'une nouvelle manière l'histoire du Rwanda à travers le football, à la fois au service de la mission “civilisatrice” du colonisateur, de la mobilisation de la jeunesse par le Hutu Power, et de la reconstruction du pays après le génocide. Porté par les témoignages, le film révèle l'engagement des rescapés auprès des jeunes générations qui cristallisent l'espoir du Rwanda de demain.
Lire la suite

30ème commémoration du génocide perpétré contre les Tutsi au Rwanda en 1994

5 Avril 2024 , Rédigé par survie.midipyrenees@gmail.com

 

Lire la suite

Plus jamais ça ?! Conférence gesticulée sur l’avant-génocide au Rwanda

21 Mars 2024 , Rédigé par survie.midipyrenees@gmail.com

Mercredi 3 avril 2024
à 19 heures à la pizzeria Belfort, Toulouse
(place Belfort, Métro Jean Jaurès)
 
Plus jamais ça ?!  Conférence gesticulée sur l’avant-génocide au Rwanda

 

Lire la suite

Rencontre :Syndicalisme, néocolonialisme et solidarité internationale au Tchad

15 Février 2024 , Rédigé par survie.midipyrenees@gmail.com

 

Lire la suite

Rwanda 1994: La Françafrique au prix d'un génocide

22 Décembre 2023 , Rédigé par survie.midipyrenees@gmail.com

Mardi 16 janvier 2023 à 19h au CIDES
1 rue Jouxt Aigues, métro Carmes ou Esquirol

 

Rencontre avec François Graner:

Rwanda 1994: La Françafrique au prix d'un génocide

La Françafrique, depuis les indépendances, est un système qui cherche à maintenir la zone d’influence française en Afrique à tout prix, y compris par le soutien de dictateurs contre leur propre peuple. Le Rwanda en est un exemple extrême, car cette politique a permis le soutien à un régime qui a préparé et exécuté le génocide des Tutsis. Le système françafricain dans son ensemble permet de comprendre ce qui a pu ainsi amener des responsables civils et militaires français à être accusés de complicité de génocide, sans avoir eux-mêmes l’intention de commettre un tel crime. En retour, analyser les interventions françaises au Rwanda, très bien documentées, permet d’éclairer l’ensemble de la politique française en Afrique. Tirer les leçons du Rwanda est indispensable pour que cette politique change.

François Graner est chercheur, membre de Survie, et a participé à plusieurs ouvrages sur le sujet dont:
Le sabre et la machette, Officiers français et génocide tutsi, Mons, Éditions Tribord, 2014. et avec
Raphaël Doridant,  L’État français et le génocide des Tutsis au Rwanda, Marseille, Agone, 2020,

 

 

 

Lire la suite

Ne mettez pas à la rue les jeunes mineurs isolés abrités à l’Université Paul Sabatier de Toulouse

3 Décembre 2023 , Rédigé par survie.midipyrenees@gmail.com

Pétition: Ne mettez pas à la rue les jeunes mineurs isolés abrités à l’Université de Toulouse (UT3)

Depuis bientôt un an, une centaine de mineurs isolés étrangers se sont réfugiés dans un bâtiment désaffecté et isolé du reste du campus de l’Université Paul Sabatier. Le président de l’Université, Jean-Marc Broto, ne l’a jamais accepté. Après plusieurs procédures devant le Tribunal administratif, il vient d’obtenir une décision de justice qui permet l’expulsion des jeunes à partir du 21 décembre, premier jour de l’hiver. Le juge n’a cependant pas accordé le concours de la force publique et, à partir du 21 décembre, c’est la nouvelle direction de l’Université qui aura la responsabilité de faire intervenir – ou non – la Police sur le campus, les élections universitaires ayant lieu le 13 décembre.

Nous rappelons qu’en France, l’État, par l‘intermédiaire des Conseil Départementaux, a l’obligation d’héberger les mineurs isolés, quelle que soit leur origine ou leur statut administratif. Mais ces jeunes adolescents sont victimes de présomption de majorité, une pratique qui a valu à la France en 2023 une dénonciation par le comité des droits de l’enfant des Nations Unies. Ils sont obligés de passer par de longues procédures judiciaires devant le Tribunal pour Enfants. Pendant ce temps, considérés abusivement comme non-mineurs ils sont abandonnés dans la rue. Pourtant, dans 95% des cas, le juge confirme leur minorité et les pouvoirs publics les prennent alors en charge.

Nous savons que l’Université n’est pas responsable de cette situation et qu’elle n’a pas vocation à résoudre la crise de l’accueil dans notre pays. Mais à l’heure actuelle, aucune solution alternative n’existe pour ces jeunes. Les autorités compétentes avaient été alertées dès leur arrivée sur le campus, et aucune proposition de relogement n’a été faite. L’Université le sait, et a, de par ses valeurs, un devoir d’humanité envers ces jeunes. Certains sont scolarisés dans des lycées du département. D’autres suivent des cours donnés par une association. Ils ont tous vocation à faire des études dans les années qui viennent. L’Université ne peut se rendre responsable de leur mise à la rue qui impacterait assurément leur santé physique et mentale et mettrait en danger leur future réussite scolaire.

Depuis leur arrivée sur le campus, les jeunes mineurs ont fait la démonstration de leur capacité à respecter le cadre de l’Université. En bordure du campus, ils sont restés invisibles à la grande majorité des étudiants et des personnels. Cependant, beaucoup de personnels et d’étudiants, porteurs de valeurs humanistes, de toutes catégories et de toutes sensibilités, ont fait preuve de leur solidarité pour améliorer leur quotidien très précaire. La communauté universitaire ne pourrait comprendre qu’une solution brutale soit mise en place alors que ces jeunes ne représentent aucune menace pour l’Université.

Nous demandons solennellement à la future équipe de direction qui sera élue le 13 décembre prochain de reconsidérer la position de l’équipe actuelle concernant la présence de ces jeunes sur le campus. Les candidats à la présidence vont devoir se positionner. Pour nous, il n’est pas envisageable que la Police intervienne sur le campus et entache durablement l’image de l’institution universitaire. L’Université doit garantir un accueil digne pour ces jeunes tant qu’une solution alternative, collective et pérenne, ne sera pas mise en place. Une solution qui permette leur accompagnement juridique, médical et pédagogique pendant toute la durée de leur recours.

Il est possible de peser dans ce sens auprès de l’État sans prendre la décision catastrophique d’expulser ces jeunes. Il est possible de mettre fin au cycle des ruptures, de l’exclusion, de la violence que subissent ces jeunes.

Pétition à signer ici: https://www.change.org/p/ne-mettez-pas-%C3%A0-la-rue-les-jeunes-mineurs-isol%C3%A9s-abrit%C3%A9s-%C3%A0-l-universit%C3%A9-de-toulouse-ut3

Lire la suite

Communiqué: La préfecture de Toulouse interdit de dénoncer le colonialisme d’hier et d’aujourd’hui.

23 Octobre 2023 , Rédigé par survie.midipyrenees@gmail.com

Jeudi 19 octobre 2023

La préfecture de Toulouse

interdit de dénoncer le colonialisme d’hier et d’aujourd’hui.

Le 17 octobre 1961 la préfecture de Paris assassine des centaines d’algérien-nes et le 17 octobre 2023 la préfecture de la Haute Garonne interdit de rendre hommage à ces victimes.

Nous, signataires de l’appel, collectifs, associations, syndicats, partis politiques, dénonçons l’interdiction faite de la préfecture de la Haute Garonne tombée à 17h55 soit à 35 minutes de la tenue de l’événement. Cette interdiction de dernière minute ressemblait à un piège tendu pour intimider, contrôler et verbaliser les personnes présentes.

Cela s’inscrit dans une séquence de radicalisation de la répression et de propagande étatique interdisant et diffamant toute expression dissonante.

Commémorer un massacre colonial d’État d’hier, ne peut pas se faire sans lien avec les actes coloniaux actuels.

Nous rappelons que ce crime d’État, ce massacre du 17 octobre, n’a toujours pas été reconnu par l’État français. Les décisions d’interdiction actuelles de manifester sont le continuum colonial qui vise à empêcher toutes dénonciations des situations coloniales actuelles et ses conséquences.

Le préfecture de la Haute Garonne nous accuse de détourner l’objet de la manifestation parce que nous luttons contre toutes formes de colonialisme. En réalité, c’est bien le préfet qui détourne et instrumentalise la situation en Palestine pour empêcher tout soutien au peuple Palestinien et de rappeler les crimes coloniaux de la France : l’interdiction préfectorale indique que « […] La tenue d’une manifestation de soutien au peuple palestinien, constitue en elle-même une atteinte à la dignité humaine et un trouble à l’ordre public[… ] », et qu’« […]une telle manifestation vise à provoquer ou légitimer des actions de nature terroristes […]». Nous dénonçons fermement ces accusations calomnieuses.

Alors que la criminalisation du soutien à la Palestine s’intensifie, nous réaffirmons plus que jamais nos engagements anticoloniaux, antiracistes et anti-impérialistes.

Premiers Signataires : Attac 31, CGT Educ’Action 31, Collectif Palestine Vaincra, Comité Vérité et Justice 31, Le Poing Levé Mirail, Révolution Permanente, Solidaires 31, Solidarité Palestine Toulouse, SUD Education 31-65, Survie 31, Toulouse Anti CRA, UCL Toulouse et Alentours

Lire la suite

Marche pour commémorer le massacre colonial d’Etat du 17 octobre 1961

5 Octobre 2023 , Rédigé par survie.midipyrenees@gmail.com

 

17 octobre 1961 : un massacre colonial d'État

17 octobre 1961 : des Algérien·nes organisent une marche pacifique dans Paris, pour l'indépendance et contre le couvre-feu raciste imposé aux seuls français·es musulman·es. Cette manifestation, sauvagement réprimée par la police du sinistre préfet de Paris Maurice Papon, se termine dans le sang. Les victimes se comptent par centaines, matraquées, disparues, noyées dans la Seine… Cette nuit de violences policières est celle d'un massacre colonial qui n'a jamais été officiellement reconnu par l'État français.

Depuis cette date, quand les quartiers populaires s'embrasent suite à des violences policières, l'État n'hésite pas à réutiliser cette pratique du couvre feu, comme en 2005 après la mort de Zyed et Bouna. Ou au printemps 2023 après celle de Nahel, tué à bout portant par un policier. Les descendant·es de l'immigration post-coloniale, générations après générations, subissent encore et toujours la répression et le maintien de l'ordre colonial. « Douce France »…

Un passé colonial qui se perpétue

Le racisme d'État dont fait preuve le gouvernement français à travers ses campagnes racistes et islamophobes s'exprime quotidiennement : loi contre le séparatisme, loi asile et immigration, interdiction des abayas dans les établissements scolaires dans la continuité de la loi de 2004 contre le voile, violences policières.

Hors de nos frontières, l'État français maintient sa présence néo-coloniale, notamment militaire sous prétexte de lutte contre le djihadisme, soutient des régimes corrompus partout où ses intérêts économiques et stratégiques sont en jeu, continue de piller le sous-sol du continent africain. Il réaffirme sans cesse sa domination en Kanaky, aux Antilles, à la Réunion, à Mayotte… En avril dernier a débuté une nouvelle offensive coloniale à Mayotte, appelée opération Wuambushu. L'État français a envoyé plus d'un millier de forces de l'ordre dans l'objectif de détruire 10% de l'habitat informel, de procéder à la déportation de 24000 comorien·nes en 2 mois. Cette opération très médiatisée, accompagnée de discours racistes et soutenue par l'extrême-droite locale et nationale, continue à ce jour. Depuis l'indépendance des Comores, une vingtaine de résolutions de l'ONU ont condamné la présence de la France à Mayotte et demandé son retrait. Pour préserver sa mainmise sur Mayotte et ses intérêts dans l'océan indien, la France a déstabilisé les Comores par le biais de coups d'État et d'assassinats de présidents menés par ses mercenaires.

A bas le colonialisme et le racisme d'État

Pourtant, les peuples rejettent de plus en plus cette mainmise politique, économique et militaire de la France sur leur pays. Au Burkina, au Mali, au Niger, au Sénégal… les manifestations contre la Françafrique se multiplient et le mot d'ordre « France dégage.!.» résonne de plus en plus fort. A leurs côtés, nous refusons toute intervention de la France et de ses alliés de la CEDEAO.

En France aussi, les révoltes de juin 2023 montrent, malgré la répression, que la jeunesse des quartiers populaires est porteuse d'espoirs d'une vie meilleure et de rêves à réaliser hors des carcans d'un système qui ne lui a jamais laissé de place. Nous exigeons l'amnistie des 2 000 personnes condamnées par une justice de classe et de race.

Ici comme là-bas, combattre le colonialisme français reste d'actualité. La colonisation de peuplement subie par le peuple algérien pendant 132 ans fait écho à celle contre laquelle se bat le peuple palestinien depuis la Nakba de 1948 (colonisation soutenue par la France qui enferme depuis 39 ans le militant de la cause palestinienne Georges Ibrahim Abdallah) ou à celles des peuples Kanak et Kurde.

Rendre hommage aux victimes du 17 octobre 1961, c'est rendre hommage au peuple algérien et à toutes celles et ceux qui luttent encore contre les États coloniaux, racistes et impérialistes. La solidarité est une nécessité vitale pour tous les peuples en résistance !

Marche - Mardi 17 octobre - 18H30
Parvis de la gare Matabiau - métro Marengo SCNF

À l'appel de : Solidaires 31, Attac Toulouse, CGT Educ'action 31, CNT Industrie et Service de Haute-Garonne, Comité Vérité et Justice 31, Toulouse antiCRA, Révolution Permanente, Collectif Palestine Vaincra, Sud éducation 31-65, Solidarité Palestine Toulouse, UCL Toulouse et Alentours, Survie Midi-Pyrénées, le Poing Levé Mirail…

Lire la suite

Niger, Gabon, Sahel, où en est la Françafrique?

27 Septembre 2023 , Rédigé par survie.midipyrenees@gmail.com

Le mardi 3 octobre 2023 à 19h00 

Rendez-vous au CIDES 1, rue Joutx Aigues, métro Esquirol ou Carmes

 

Niger, Gabon, Sahel, où en est la Françafrique?

 

Fin juillet, un coup d’État au Niger, à la suite de ceux du Mali et du Burkina Faso, est suivi de manifestations massives d'hostilité à la présence militaire Française. La France réplique à cela par des déclarations martiales, la fermeture des frontières et le refus de visas pour tous les ressortissants des trois pays cités, avant de se résoudre dernièrement à annoncer le départ de ses militaires et de son ambassadeur. Fin aout, un coup d’État fait tomber la dynastie Bongo au Gabon, alors qu'Ali Bongo tentait de se réimposer à la suite d'une  nouvelle mascarade électorale. Ici, la diplomatie française semble touchée au cœur d'une des plus anciennes dictatures françafricaines, mais se montre rapidement plus accommodante.

Comment comprendre ce qui ce passe depuis cet été ? Quel est l'état de l'impérialisme français en Afrique aujourd'hui? A quand l'enterrement  de la Françafrique?

Le groupe local de Survie, vous invite pour en parler collectivement.

Pour vous tenir au courant de nos activités, envoyez un mail à survie.midipyrenees@gmail.com

OUVERT À TOU-TE-S !

Lire la suite

Stop Total, Stop EACOP

15 Juin 2023 , Rédigé par survie.midipyrenees@gmail.com

Samedi 17 juin à 16h00 au Jardin des plantes (Toulouse)

Stop EACOP ! Le collectif Stop Total de Toulouse tient une action au Jardin des plantes 
pour dénoncer le projet d’oléoduc géant en Ouganda et en Tanzanie. 

Le relais jeunes c'est un périple à vélo de Bruxelles à Toulouse soit 1443km, soit la longueur du projet de pipeline EACOP de Total et qui doit traverser l'Ouganda et la Tanzanie. Ça se place donc contre EACOP et plus généralement sur notre dépendance aux énergies fossiles. Sur le chemin iels dorment dans des fermes, des eco-lieux, rencontrent des assos, des militant.e.s,...
Comme le nom l'indique c'est un "relais", donc chacun.e peut rejoindre l'aventure sur une journée, une semaine, un mois, deux mois peu importe. Iels sont parti.e.s le 23 avril de Bruxelles et iels arrivent le 17 juin à Toulouse !
Voir l'insta pour en voir plus : @le_relaisjeunes 

Au programme :
- On se retrouve au Jardin des Plantes à partir de 14h30 pour faire des pancartes et s'installer !
16h nos cyclistes 🚴‍♂️🚴‍♀️ arrivent et on les accueillera comme il se doit avec nos cordes vocales et nos jolies décors, pancartes !
On enchaînera avec une prise de paroles des différents collectifs et orgas qui luttent contre EACOP ou plus largement le néocolonialisme et les énergies fossiles (comme StopTotal, Survie,…). 🎤

Plus d'infos sur le projet EACOP: https://survie.org/publications/brochures/article/projet-eacop-nouvelle-enquete-accablante-sur-les-pratiques-de-total-en-tanzanie

Lire la suite
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 30 40 50 60 70 80 > >>