Formation "La France et le Génocide des Tutsis"
Survie Midi Pyrénées organise une formation "La France et le Génocide des Tutsis" le samedi 6 avril de 9h30 à 18h et nous vous invitons à y participer.
Contactez-nous pour vous inscrire et être tenu.e au courant des détails de l'organisation.
Nous approchons effectivement des 25 ans du génocide des Tutsis au Rwanda et il nous a semblé important de faire le point sur ce qu'on sait aujourd'hui, d'une part, sur ce génocide, d'autre part sur la complicité de l'État français dans ce crime. Des procédures en justice sont portées par plusieurs organisations et collectifs, dont Survie, pour faire avancer la justice et la vérité sur la complicité française, de nombreux travaux militants ou journalistiques ont été menés, mais beaucoup reste à faire et nécessite la mobilisation du plus grand nombre. Se pencher sur cette histoire, c'est aussi mieux comprendre les logiques de l'État français ou la place de l'armée, le racisme structurel qui permet ce genre de crimes.
Nous pensons donc que cette formation peut vous intéresser et nous espérons donc que vous souhaiterez y participer (c'est gratuit!).
Voici les grandes lignes du programme:
- 9h30 Accueil
- 10h00-13h Le génocide des Tutsi
- 10h Notre rapport au sujet du génocide
- 10h30 Questionnaire partagé en groupes
- 12h Retour collectif et échange avec une personne de la Diaspora rwandaise de Toulouse (à confirmer)
- 13h-14h Repas partagé (chacun.e amène quelque-chose)
- 14h-18h La complicité de l'État français
- Ce qu'on en sait.
- Deux films courts pour faire le point
- Questions et débat sur la complicité française
- Négationnisme et traitement médiatique
- Quelles suites? Quelles luttes?
Si cette formation vous intéresse, merci de vous inscrire en précisant un nom, un contact et éventuellement votre orga/collectif.
A bientôt!
Survie Toulouse
Projection-débat : CAMEROUN guerre civile, répression généralisée... et mobilisations de la jeunesse
Que se passe-t-il au Cameroun, pays central de la Françafrique ? Pourquoi la guerre qui y fait rage passe-t-elle inaperçue dans notre pays, qui a pourtant des liens étroits avec un régime en place depuis plus de 36 ans ? Et comment comprendre l’arrestation de plus de 200 personnes, fin janvier 2019, dont le tort était d’avoir participé à une manifestation contestant les résultats d’une « élection » présidentielle qui n’en avait que le nom ?
Projection-débat le jeudi 28 mars, à 20h
à la salle Osète
6 rue du Lieut.-Colonel Pelissier - TOULOUSE
avec Michèle Abé, coordinatrice d’un réseau camerounais d'organisations de jeunesse
Un événement proposé par Survie Midi-Pyrénées
https://survie.org
projection débat: FAHAVALO, MADAGASCAR 1947
Utopia Tournefeuille
Séance unique le lundi 18 mars à 20h, le film sera suivi d’une rencontre animée par l’association Dina. L'association Survie Midi Pyrénées soutient cette projection.
Marie-Clémence ANDRIAMONTA PAES - documentaire Madagascar/France 2018 1h30mn -
Du 18/03/19 au 18/03/19 à Tournefeuille
C’est un récit hallucinant qu’on (re)découvre-là, dans ce pays luxuriant. L’un des pans peu avouables de notre Histoire de France que Fahavalo nous fait revivre à travers des témoignages poignants, efficaces, qui mêlent aux faits une dose de croyances, de magie du quotidien. Les images d’archives inédites, voix mêlées de ces hommes fripés et de ces femmes malicieuses (l’inverse est tout aussi vrai !), restituent, une fois n’est pas coutume, le point de vue des Malgaches, des colonisés. Force est de constater combien notre hexagone est amnésique, peu reconnaissant des vies sacrifiées pour la patrie.
Quand, en août 1946, les survivants parmi les milliers de soldats malgaches qui se sont battus pour notre liberté (au même titre que les fameux tirailleurs sénégalais), rentrent enfin à Madagascar, ils sont convaincus que de Gaulle va leur rendre une indépendance largement méritée. Mais à peine leurs pieds foulent-ils leur terre natale qu’ils sont immédiatement renvoyés dans les plantations coloniales, sous le joug de leurs maîtres. Une injustice mortifère qui va conduire ces anciens combattants à prendre la tête d’une insurrection qui sera violemment réprimée par les autorités françaises. La France traitant en ennemis (Fahavalo) ceux qu’elle aurait put choisir de traiter en héros. Rebelles ou résistants : la ligne de démarcation est tellement ténue parfois. C’est leur périple dans la forêt que retrace ce film, toute une époque, pas tant lointaine.
Françafrique n° 68: "NON à un cinquième mandat de Bouteflika! Un printemps algérien?"
"Françafrique" émission radio diffusée ce dimanche 10 mars 2019 à 18h sur "Campus fm" 94 mhz et rediffusée samedi 16 mars à 8h.
« Françafrique », émission radio de l’association Survie sur les relations particulières qu’entretiennent la France et ses anciennes colonies en Afrique, ce mois-ci dans la rue à Toulouse avec la diaspora des Algériens qui rejettent la candidature à un 5e mandat du président actuel Bouteflika, âgé de 82 ans et dont l'état de santé interroge quant à ses capacités intellectuelles . L'ensemble de la population, dont la jeunesse, majoritaire dans le pays et très fortement touchée par le chômage, se mobilise et rejette tout le système institutionnel.
Pour écouter et télécharger => ici
Rassemblement pour une Algérie libre et démocratique
Survie Midi-Pyrénées relaie l'appel à rassemblement ce dimanche 3 mars, à 15h, place du Capitole :
https://toulouse.demosphere.net/rv/19297
Rassemblement pour une Algérie libre et démocratique
Vous n'êtes pas sans savoir que depuis vendredi dernier, des Algérien-ne-s manifestent par centaines de milliers dans toutes les villes du pays.
Le peuple algérien se soulève contre le 5ème mandat, contre l'hypothèse que le président Bouteflika puisse se représenter à l'élection présidentielle du 18 avril 2019. Président depuis 20 ans, âgé de 82 ans, victime d'un grave AVC en 2013, il n'était plus en mesure ni de travailler ni de gouverner. Depuis plusieurs années il n'est pas apparu publiquement, c'est une photo dans un cadre qui est présentée aux visiteurs ou dans les réceptions.
Et comme le scandaient des étudiant-e-s mardi « Si c'est pour être gouverné par un cadre, autant que ce soit Mona Lisa ». Proposition prise au sérieux mais rapidement dans la soirée de mardi des constitutionnalistes algériens l'ont écartée car Lisa di Antonio Maria Gherardini (le modèle de la Joconde) ne pouvait justifier d'une résidence permanente exclusive en Algérie durant un minimum de dix ans précédant le dépôt de la candidature. Malgré tout, l'ancien premier ministre Abdalmalek Sellal, directeur de campagne, annonce que le dossier de candidature d'Abdelaziz Bouteflika sera déposé au Conseil constitutionnel le dimanche 3 mars.
Si le président Bouteflika se présente, il y a une très forte possibilité qu'il soit réélu au premier tour avec une confortable majorité. En effet, les autres candidats voient leur campagne entravée ; par exemple un des candidats les plus populaires est mis régulièrement en résidence surveillée.
Selon Ali Benouari, ancien ministre des finances, Abdelaziz Bouteflika, hospitalisé à Genève depuis depuis quelques jours, serait en permanence sous perfusion et maintenu sanglé dans son fauteuil roulant afin de lui éviter une chute.
Bouteflika désigné candidat-élu ? par qui ? les Algérien-ne-s se demandent qui gouverne leur pays ? qui et où est le pouvoir ?
A l'inverse de ce pouvoir occulte, momifié et paralysé, la société algérienne gronde, s'impatiente et exprime dégoût, révolte et espoirs. Contre ces trafiquants et ces prédateurs, les Algérien-ne-s aspirent à plus de démocratie, plus de transparence, plus de justice et de liberté. Les mobilisations citoyennes pacifiques actuelles vont imposer un nouvel avenir pour l'Algérie.
Et la France ? au balcon ? Les autorités françaises seraient «terrifiées par la perspective d'une grave déstabilisation de l'Algérie». Pour le président Macron, la démocratie s'arrête-elle à la Méditerranée ? Au sud, les autocrates meurent-ils tous au pouvoir ?
L'immense majorité de la société algérienne aspire au changement et s'est exprimée massivement par des manifestations depuis vendredi dernier. Notre soutien est important. Exprimons le.
Réunion mensuelle mars
Rendez-vous au CIDES
1, rue Joutx Aigues, métro Esquirol ou Carmes
Pour vous tenir au courant de nos activités, envoyez un mail à survie.midipyrenees@gmail.com (1 à 4 messages par mois)
Dates des réunions à venir : Lundi 8 avril, Mardi 14 mai, Mardi 11 juinFrançafrique: Lefranc CFA
"Françafrique" émission radio diffusée ce dimanche 17 février 2019 à 18h et rediffusée samedi 23 février à 8h sur le 94 mhz de Campus fm.
Rediffusion de l'émission du 25 mars 2018 avec Ndongo Samba Sylla, économiste sénégalais, membre du bureau de la Fondation Rosa Luxemburg Afrique de l'Ouest qui retrace l'historique du franc CFA, analyse ses impacts économiques négatifs et évoque son avenir.
http://survie31.over-blog.com/2018/03/francafrique-emission-radio-n-65-franc-cfa.html
Réunion mensuelle février
Rendez-vous au CIDES
1, rue Joutx Aigues, métro Esquirol ou Carmes
Pour vous tenir au courant de nos activités, envoyez un mail à survie.midipyrenees@gmail.com (1 à 4 messages par mois)
Dates des réunions à venir : Mardi 5 mars, Lundi 8 avril, Mardi 14 mai, Mardi 11 juinProjection-rencontre Mémoires d'assassinés
ces trois génocides. Ils ne sont de toute façon pas comparables tant ils sont
différents sur le plan de la mise en œuvre, du contexte géopolitique, de leur
« après ». C’est pour cela que « Mémoires d’assassinés » est divisé en trois parties distinctes, une pour chaque période génocidaire. Mais leur point commun est d’être nommés « génocides ». C’est-à-dire que les victimes sont des populations qui ont vécu un plan visant à les exterminer totalement. Et toutes ces personnes interviewées – qu’elles soient d’origine arménienne, assyro-chaldéenne, juive, tsigane ou Tutsi – ont ceci de comparable : avoir un génocide dans leur histoire et être issu d’une population qu’on a voulu voir disparaître en son entier.
rescapés met en lumière le poids de porter les souffrances de la génération ayant vécu ces génocides, de perpétuer une culture qu’on a voulu anéantir, de parler à sa propre descendance. C’est pourquoi il est important de donner la parole à ces héritiers, pour que chacun, selon la génération à laquelle il appartient, prenne sa place dans l’histoire.