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Survie Midi Pyrénées

Conférence débat: Faut-il augmenter l’aide publique au développement ?

26 Novembre 2010 , Rédigé par survie.midipyrenees@free.fr Publié dans #Débats, films et conférences

Mercredi 1er décembre 2010 à 20H00 à l'IEP de Toulouse

Amphi Bodin, 2 ter, rue des puits creusés, métro Capitole ou Compans Cafarelli.

 

Survie MP, So acte, le CROSI et le collectif de la Semaine de la solidarité internationale vous proposent:

 

Faut-il augmenter l’aide publique au développement?

De l'aide aux biens publics à l'échelle mondiale
   
 

Avec Thomas Noirot (Association Survie),

co-auteur du "Petit guide de la Françafrique" (2010)

 

 

En France, l'APD (aide publique au développement) est un agrégat comptable dont la composition interpelle : aide liée (à la réalisation du marché par une entreprise française), bourses d'étudiants étrangers, allègements d'une dette pourtant illégitime, assistance technique militaire , et même une partie des frais engendrés par la politique française de gestion des flux migratoires... Quant à l'aide multilatérale, elle est souvent conditionnée à des réformes de libéralisation de l'économie qui ne favorisent pas l'accès du plus grand nombre aux biens publics (éducation, santé, alimentation..).

Alors, aide collective des citoyens français ou instrument d'influence au services de quelques intérêts ? On peut légitimement s'interroger sur l'impact d'une augmentation de l'APD qui n'aurait pas au préalable été profondément réformée. Le débat mérite d'être ouvert.

 

Déroulement:

- Introduction par Michel Henry, coordinateur de la SSi sur Toulouse, pdt du CIDES (20H00)

- Prise de parole de Gérard Onesta, Vice-Président de la région Midi Pyrénées en charge des relations internationales, de la coopération décentralisée.

-Conférence de Thomas Noirot

-Questions de la salle et débat.

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Ciné débat: VALDIODIO N’DIAYE et l’Indépendance du Sénégal

26 Novembre 2010 , Rédigé par survie.midipyrenees@free.fr Publié dans #Débats, films et conférences

Jeudi 2 décembre à 20h30 à Utopia Toulouse

 

VALDIODIO N’DIAYE et l’Indépendance du Sénégal

Amina N’Diaye Leclerc et Eric Cloué

- documentaire France 2000 52mn -

 

Soirée débat dans le cadre du Cinquantenaire des indépendances Africaines. En collaboration avec l'association SURVIE et l'association Occitanie-Casamance. Séance unique suivie d'un débat avec la réalisatrice, Amina N'Diaye Leclerc et Thierno Ibrahima DIA, enseignant en cinéma à l'Université de Bordeaux 3.

VALDIODIO N’DIAYE et l’Indépendance du Sénégal   En 1957, avec la Loi Cadre, Valdiodio N’Diaye devient Ministre de l’Intérieur du premier gouvernement du Sénégal formé par le Président du Conseil, Mamadou Dia tandis que Léopold Sédar Senghor est le Président de la République. C’est un régime parlementaire et Senghor a un pouvoir très limité.

Le 26 août 1958, alors que Mamadou Dia et Senghor ont préféré s’absenter, Valdiodio N’Diaye, avec courage et conviction, affronte le Général de Gaulle venu proposer son référendum sur la Communauté Française. Il plaide haut et fort pour l’indépendance immédiate. Senghor reviendra pour faire sournoisement campagne contre l’indépendance, en coalition avec les marabouts.
Le 4 avril 1960, c’est l’indépendance. Mamadou Dia et Valdiodio N’Diaye portent l’espoir de tout un peuple et, jusqu’en 1962, ils bâtissent une nation en affirmant leur volonté de préserver les intérêts nationaux. Très vite, la France soutient le Président Senghor, son fidèle allié et le pousse à éliminer ses adversaires. Ainsi, en 1962, deux ans après l’indépendance, le destin de Valdiodio N’Diaye et de ses compagnons bascule dans la tragédie.

Le film interroge avec force sur l’élimination systématique de certains leaders africains et nous aide à mieux comprendre aujourd’hui de quelle façon l’indépendance a été confisquée à de nombreux pays. Au Sénégal, comme ailleurs en Afrique, ce sont ceux-là même qui ne voudront pas de l’indépendance qui s’en proclameront les pères. (Senghor, Houphouët-Boigny, Yaméogo, Eyadéma, Bongo... ).


Amina N’Diaye Leclerc co-réalise avec Eric Cloué un film tenu de bout en bout par la rigueur et l'émotion. Ils analysent avec distance la violence symbolique des mensonges d'État, nous laissant toujours le loisir de juger les faits par nous-mêmes. L’historien Mamadou Diouf retrace l’histoire de l’Afrique et de la conquête coloniale tandis que Robert Badinter et certaines personnalités sénégalaises apportent leur témoignage, instaurant ainsi une contre-écriture de l’histoire, dans toute sa vérité.


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Burkina Faso : des imposteurs valident la nouvelle imposture électorale de Blaise Compaoré

26 Novembre 2010 , Rédigé par survie.midipyrenees@free.fr Publié dans #Actualités françafricaines, communiqués, archives.

Communiqué de Survie,  le 26 novembre 2010

 

Burkina Faso : des imposteurs valident la nouvelle imposture électorale de Blaise Compaoré

 

Alors que le Burkina Faso vient de connaître une des pires parodies électorales de son histoire, la France et l'Union Européenne observent un silence complaisant et laissent des observateurs illégitimes valider le sacre d'un des meilleurs gardiens des intérêts français dans la sous-région.


Blaise Compaoré, qui a renversé Thomas Sankara en 1987 avec la bienveillance de la France puis a installé son régime dans la répression des journalistes et opposants, se succède à lui-même en remportant la pseudo-élection présidentielle du 21 novembre dernier. Une nouvelle fois, cette élection est entachée d’irrégularités. Le tribunal administratif, saisi par les partis d’opposition, a jugé non conforme au code électoral la carte d’électeur. La suite sera donnée par le Conseil Constitutionnel qui pourrai décider d’annuler le scrutin. Sentant que l’élection était jouée d’avance, seule la moitié des 7 millions d'électeurs potentiels s'était inscrite sur les listes électorales, et seulement 1,7 millions d'entre eux se sont rendus aux urnes. Cette mascarade prend une signification d’autant plus particulière que Blaise Compaoré entend modifier la constitution pour pouvoir se représenter indéfiniment à la présidence, à l'instar de son ami camerounais Paul Biya. C’est pourtant sans complexe que le président du Burkina Faso va endosser ce dimanche son costume de médiateur pour aller donner des leçons de paix et de démocratie aux Ivoiriens lors du deuxième tour de la présidentielle, alors que par ailleurs des soupçons de soutien matériel aux rebelles pèsent sur lui.


Après avoir hypocritement célébré le cinquantenaire des indépendances de ses anciennes colonies d’Afrique subsaharienne, la France ne s'émeut nullement de cette situation, pas plus que lors des récentes successions dynastiques au Gabon et au Togo. Rappelons au contraire qu'elle n'a eu de cesse d'accompagner le régime en place, par exemple en augmentant régulièrement son aide budgétaire aux autorités burkinabé (4 millions d'euros en 2008 contre les 2,5 provisionnés, et 19,5 millions sur la période 2009-2011). Le nouvel ambassadeur de France dans le pays est sans doute plus préoccupé par les questions sécuritaires que par les questions démocratiques: le général quatre étoiles Emmanuel Beth, routier des bases africaines de l'armée française et frère du commandant des troupes d'élites du COS (Commandement des Opérations Spéciales), a été nommé à Ouagadougou cet été, juste en amont du discret redéploiement de troupes françaises dans le pays au titre de la « lutte contre le terrorisme ».


L’Union Européenne n’a pu envoyer d’observateurs, une place vite prise par  l'Observatoire Européen pour la Démocratie et le Développement (OEDD). Cette fumeuse association, cofondée entre autres par Pierre Messmer, a envoyé sur place une douzaine d’observateurs qui disent avoir constaté «le sérieux, la courtoisie, la discipline, l’ordre et la maturité » des Burkinabè lors du scrutin, alors que seuls les représentants du candidat Compaoré et les forces de l'ordre étaient présents dans les bureaux de vote visités. Dans cette délégation « européenne » composée aux trois-quarts de Français, souvent liés aux réseaux françafricains, on retrouve notamment Jacques Godfrain (ancien ministre de la Coopération de Jacques Chirac), Jacques Perget (général français, contrôleur général des armées), Françoise Casano (Vice-Présidente des Femmes de l’UMP), Michel Voisin (député UMP, Vice-président de la commission de la défense nationale et des forces armées), Fouad Benhalla (Président de Havas Médias International, lié au groupe Bolloré).


L'association Survie dénonce le soutien officieux des autorités françaises et l’absence de réactions des autorités européennes à la tacite reconduction de la dictature de Compaoré. Survie dénonce également cette parodie d'observation qui ne vise qu'à offrir une légitimité usurpée à un chef d'Etat criminel.


Contact presse : 

Stéphanie Dubois de Prisque, chargée de communication

stéphanieduboisdeprisqueatsurvie.org

Tél. : 01 44 61 03 25

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Table ronde: Les crises politiques dans la région des Grands Lacs Le cas du Burundi

23 Novembre 2010 , Rédigé par survie.midipyrenees@free.fr Publié dans #Débats, films et conférences

Jeudi 25 novembre 2010 à 17h30 
Salle des Thèses, Université Toulouse 1 ( 2 rue du Doyen-Gabriel-Marty)


Le GERCA, Groupe d'Études et de Recherches sur le Continent Africain    propose uneTable-ronde :

 

 
Les crises politiques
dans la région des Grands Lacs
Le cas du Burundi

 
Par Christine DESLAURIER,
Historienne, chargée de recherche à l'IRD, rattachée au Centre d'études africaines (Ceaf)
et Alexis SINDUHIJE, Journaliste burundais

 

Près de cinquante ans après son retour à la souveraineté nationale, le Burundi est aujourd’hui englué dans une situation politique difficile, qui rappelle à quel point l’instauration d’une démocratie pluraliste est une gageure dans un pays où les crises violentes se sont enchaînées sans répit depuis l’indépendance.

 

Confiscation du pouvoir par des minorités élitaires, usage et abus de l’identification politique et des solidarités dites « ethniques » depuis 1960 pour garder ce même pouvoir... Autant d’ « événements » passés qui ont contribué à dessiner les lignes actives de clivage ou de partage des positions politiques dans la société burundaise contemporaine.

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TIKEN JAH FAKOLY à TOULOUSE (BIKINI), table de presse Survie

19 Novembre 2010 , Rédigé par survie.midipyrenees@free.fr Publié dans #Festivals, concerts, théâtre,...

Lundi 22 novembre 2010 : 

Table de presse Survie au concert de 

  

TIKEN JAH FAKOLY à TOULOUSE (BIKINI)
 


Tiken Jah Fakoly a rejoint l'association Survie il y a quelques années, et les paroles de ses chansons sont pour certaines directement tirées des thématiques de Survie...

 

Pour info, lien vers une interview de Tiken et de Vincent Ouattara réalisée par Survie Toulouse en décembre 2008: http://survie31.over-blog.com/article-28594177.html 

Tiken Jah Fakoly
Site officiel

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« Rwanda, Burundi, Congo, une histoire africaine ?», vendredi 19 novembre à 20h

16 Novembre 2010 , Rédigé par survie.midipyrenees@free.fr Publié dans #Débats, films et conférences

« Rwanda, Burundi, Congo, une histoire africaine ?»

 

vendredi 19 novembre à 20h

à la Maison de quartier de Bagatelle

(impasse du Bachaga Boualam / métro Bagatelle)

 

avec Alexis Sinduhije, journaliste burundais, qui fonde en 2000 la Radio Publique Africaine dont l'objectif au Burundi est de créer des rencontres et d'être le lien entre Tutsi et Hutu, anciens combattants rebelles et militaires gouvernementaux. En 2004 il reçoit le prix international de la liberté de la presse du comité pour la protection des journalistes. En 2008 il apparaît dans la liste mondiale du Time Magazine des 100 personnes les plus influentes (à noter qu'il est le seul francophone de cette liste). Souvent interpellé et emprisonné, il créée le Mouvement pour la Solidarité et la Démocratie.

http://survie.org/IMG/jpg/alexis.jpg

 

Dès 20hprojection du documentaire de Robert Genoud « L'histoire qui mène au génocide » 52 minutes - 1995 - L'Harmattan et Zarafa Films

 

Lors du génocide qui eut lieu du 6 avril au 4 juillet 1994 au Rwanda, quelque 800 000 Rwandais (chiffres de l'ONU), en majorité Tutsis, ont trouvé la mort, ceux parmi les Hutus qui se sont montrés solidaires des Tutsis ont été tués comme traîtres. D'une durée de cent jours, ce fut le génocide le plus rapide de l'histoire et celui du plus grand nombre de morts par jour. Pendant ce temps, la communauté internationale était au balcon.

 

La compréhension de ce génocide passe nécessairement par une relation chronologique de l'histoire de la région depuis l'arrivée des premiers colonisateurs.

 

A 21hdébat avec notre invité et les personnes présentes.

 
 

 

Depuis 1973, « la Maison de quartier de Bagatelle »

association d'habitant-e-s, indépendante et engagée,

vous accueillera pour partager et ensemble construire un monde meilleur.

11 impasse du Bachaga Boualam 31100 Toulouse / métro Bagatelle, bus n° 3

maisonquartierbagatelle@laposte.net

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Pétition : HALTE A LA REPRESSION SANGLANTE AU SAHARA OCCIDENTAL

15 Novembre 2010 , Rédigé par survie.midipyrenees@free.fr Publié dans #Actualités françafricaines, communiqués, archives.

Pétition :

HALTE A LA REPRESSION SANGLANTE

AU SAHARA OCCIDENTAL

 

Depuis le 10 octobre 2010, 20 000 Sahraouis avaient dressé un campement de tentes à Gdeym-Izik, baptisé « Camp de la Dignité » à 15 km de la ville de Laâyoune pour protester contre leur marginalisation, le pillage des ressources naturelles de leur pays qu'ils refusent et dont ils ne bénéficient pas, exiger leurs droits sociaux et économiques et les libertés fondamentales.
Après les avoir assiégés pendant 3 semaines, les forces marocaines sont intervenues avec une brutalité particulière aux premières heures du 8 novembre, détruisant le campement, faisant de nombreuses victimes parmi les femmes, les enfants et les personnes âgées.

 

Signataires: ACCA,  AFASPA, AFAPREDESA, APSO, ARAC, ASEI,Association des Amis de la RASD, Association des Sahraouis en France, CLSPS, CORELSO, DROIT SOLIDARITE, Mouvement de la Paix, MRAP, Plate-forme de solidarité avec le Peuple du Sahara occidental, SURVIE, TotasproD et InTerre-Accion , ... Avec le soutien de: Les Verts, NPA, PCF, CGT, Union syndicale Solidaires, FASE ….

Elle sera envoyée à : Gouvernement marocain - Gouvernement français – Union Européenne – ONU – Conseil des droits de l’Homme de l’ONU - MINURSO – Union Africaine .

http://www.cyberacteurs.org/actions/presentation.php?id=192

   

A Toulouse: La projection du film "Une République en exil" sur le Sahara Occidental le 12 novembre 2010 a été perturbée par des associations marocaines: Lien
Voici le communiqué des organisateurs de la soirée protestant contre cette censure: Lien

 

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Radio françafrique n° 27 spécial paradis fiscaux, avec Alain Deneault

12 Novembre 2010 , Rédigé par survie.midipyrenees@free.fr Publié dans #Documents audios et vidéos

Dimanche 14 novembre à 17h rediffusion samedi 27 novembre à 9h00

sur Radio Campus Toulouse 94 mhz  


 Radio françafrique n° 27
"Les paradis fiscaux et judiciaires"
Avec Alain Deneault
http://survie.69.free.fr/icono/DeneaultOffshore.jpg
Ce mois ci, françafrique n° 27, l’émission radio de l’association SURVIE sur la Françafrique, cette relation particulière de la France avec ses anciennes colonies, invite Alain Deneault, auteur de  Offshore. Paradis fiscaux et souveraineté criminelle. Il était invité le 9 juin 2010 à Montpellier par Survie, ATTAC, le CCFD,... Philosophe de formation et chercheur en sociologie à l'université de Québec, à Montréal, il occupe une chaire de recherche sur  la mondialisation, la citoyenneté et la démocratie. Il analyse et dénonce le fonctionnement des paradis fiscaux et autres juridictions de complaisances.
Intermèdes musicaux extraits de l'album "Décolonisons": Didier AWADI "Le cri du peuple" et CASEY "Dans nos histoires".


Pour écouter l'émission en ligne: http://www.afriradio.net/auteur51.html 

 

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Biens mal acquis Une brèche dans l’impunité de la Françafrique, communiqué de Survie

10 Novembre 2010 , Rédigé par survie.midipyrenees@free.fr Publié dans #Actualités françafricaines, communiqués, archives.

Communiqué, le 10 novembre 2010 

Biens mal acquis

Une brèche dans l’impunité de la Françafrique


L’association Survie se félicite de la décision de la Cour de cassation qui vient de juger recevable la constitution de partie civile de l'ONG Transparence International-France dans l'affaire des biens mal acquis. Cette décision est un camouflet pour le Parquet qui s’est opposé, à plusieurs reprises, à toute enquête.


L’ouverture d’une information judiciaire doit permettre d’évaluer l’ampleur des détournements de fonds publics et de la corruption qui caractérisent la gestion de certains pays africains par des chefs d’Etat qui bénéficient du soutien des autorités françaises.


L’association Survie, impliquée dans la première plainte déposée en 2007, a suivi avec attention l’évolution de ce dossier marqué par les obstructions d’un Parquet aux ordres de l’exécutif, qui souhaitait enterrer une affaire si sensible d’un point de vue diplomatique.


Si cette décision de la Cour de Cassation marque, à défaut d’un tournant, une évolution dans la relation entre la France et certaines dictatures africaines, il est cependant très significatif que cela soit le fait de l’institution judiciaire et non du Président de la République et du pouvoir exécutif, lesquels n’ont jamais remis en cause le soutien apporté à ces régimes par la France.


L’association Survie souhaite que l’information judiciaire qui sera ouverte dans les prochaines semaines ne se limite pas aux acteurs africains du dossier et mette également en lumière les responsabilités politiques et économiques françaises (notamment des banques) dans ces détournements de fonds publics. Car, si ceux-ci ont permis l’acquisition d’un patrimoine colossal par les familles Bongo, Sassou Nguesso et Obiang, il est de notoriété publique qu’une partie a financé, illégalement, la vie politique française.

Il faut espérer que la procédure ira jusqu’au bout, à savoir la restitution de ces biens mal acquis comme ce fut le cas avec les avoirs du nigérian Sani Abacha, et qu’elle contribuera à remettre durablement en question les relations franco-africaines marquées jusqu’ici par le sceau de l’impunité et de la complicité entre les autorités françaises et des chefs d’Etat prédateurs de leurs propres pays.


La prudence reste toutefois de mise, car la procédure judiciaire s’annonce longue et semée d’embûches. Le pouvoir de nuisance, d’influence, d’intimidation des chefs d’Etat visés et des soutiens dont ils disposent au sein de nos institutions reste considérable.


La mort suspecte, le 2 février 2009 à Brazzaville, du militant franco-congolais Bruno Ossebi (qui désirait se joindre à la plainte), à qui nous nous devons de rendre hommage en ce jour symbolique ainsi qu’à tous ceux qui ont contribué à cette avancée judiciaire, nous rappelle qu’une dynamique de coopération, de solidarité et de vigilance collective doit réunir aujourd’hui tous ceux qui, associations, particuliers, plaignants, juristes, Français, Africains veulent faire progresser ce dossier.


L’association Survie, qui lutte depuis 25 ans contre l’impunité de la Françafrique continuera à prendre part à ce combat collectif si important.

 

Communiqué de Transparence International France du 9 novembre 2010 :

http://www.transparence-france.org/e_upload/pdf/cp_bma__cassation_sans_renvoi_octobre_2010_vf.pdf


Contact presse :

Stéphanie Dubois de Prisque, chargée de Communication

Tel. : 01 44 61 03 25

stephanie.duboisdeprisqueatsurvie.org

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Dossier noir N°19: Comores-Mayotte : une histoire néocoloniale

10 Novembre 2010 , Rédigé par survie.midipyrenees@free.fr Publié dans #Ouvrages, dossiers, essais et romans...

5 novembre 2010 
Dossier noir N°19
Comores-Mayotte : une histoire néocoloniale

Dossier noir n°19, édition actualisée

Comores-Mayotte : une histoire néocoloniale

de Pierre Caminade

Survie, éditions Agone

 

En 1975, lors de la décolonisation des Comores, la France viole le droit international en arrachant Mayotte à son archipel. Condamnée plus de vingt fois par l’ONU, avec l’approbation de nos partenaires européens, cette occupation reste illégale. Depuis 1995, les Comoriens des trois autres îles se sont vu imposer un visa les empêchant de se rendre librement à Mayotte – situation qui sera encore renforcée par la départementalisation de l’île en 2011. Dans le même temps, des tribunaux expulsent des Comoriens de la métropole vers… Mayotte.

Ce « Dossier noir » propose un examen des motivations à la présence – notamment militaire – française dans cette région où passent deux tiers du pétrole exporté du Moyen-Orient. On y voit à l’oeuvre la « démocratie du coucou » qui, selon la formule de Jean-Marie Tjibaou, « s’installe chez vous puis demande un référendum pour savoir à qui appartient la maison ».

Il analyse le processus de « domtomi sation » puis ses conséquences, notamment pour le reste de l’archipel, chasse gardée d’une clique de mercenaires, feu Bob Denard en tête.

En librairie ou à demander aux groupes locaux de Survie...
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