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Survie Midi Pyrénées

Rencontre avec Issa N'Diaye: La France en guerre au Mali, enjeux et zones d’ombres,

16 Novembre 2013 , Rédigé par survie.midipyrenees@gmail.com Publié dans #Débats, films et conférences

Mardi 26 novembre à 20H30 à Toulouse,

salle Frédéric Mistral (5 rue du pont de Tounis, métro Esquirol ou Carmes)

carte

L'association Survie Midi Pyrénées vous propose,

dans le cadre de la semaine de la solidarité internationale une

Rencontre débat avec Issa Ndiaye*:

Enjeux et zones d'ombres de l'intervention française, quelles perspectives pour le Mali?

* Issa Ndiaye, professeur de Philosophie à l'Université de Bamako et Président du Forum Civique Mali, association qui se veut un espace de réflexion et d'action pour la Démocratie.  Ancien ministre de l'éducation sous ATT et ministre de la culture sous Alpha Konaré,  Issa N'Diaye est également le postfacier de l'ouvrage coordonné par Survie: 'La France en guerre au Mali. Enjeux et zones d'ombre'

- http://www.fncdumali.com/Mali-Le-crepuscule-des-vampires-de-la-democratie_a70.html

- http://survie.org/publications/livres/article/la-france-en-guerre-au-mali-enjeux-4497

 

 

 

Rencontre avec Issa N'Diaye: La France en guerre au Mali, enjeux et zones d’ombres,
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La paix en Afrique ne doit pas se décider à l'Elysée avec les dictateurs!

15 Novembre 2013 , Rédigé par survie.midipyrenees@gmail.com

La paix en Afrique ne doit pas se décider à l’Elysée avec des dictateurs !
14 novembre 2013 par Survie

 A l’initiative de François Hollande, un Sommet de l’Elysée sur la paix et la sécurité en Afrique aura lieu à Paris les 6-7 décembre. Il s’agit du premier Sommet France-Afrique organisé sous François Hollande, qui, a convoqué lui même ce sommet, choisi son thème et décidé de l’organiser à Paris, dans un lieu aussi symbolique que l’Elysée.

Comme ses prédécesseurs, le Président français parait ainsi considérer le continent africain comme une zone qui ne doit pas échapper à l’influence de la France.

Dans la tradition des Sommets France-Afrique, la plupart des dictateurs africains du « pré-carré » francophone seront présents. Parmi eux, le tchadien Idriss Déby, au pouvoir depuis 1990, Paul Biya (Cameroun, depuis 1982), Denis Sassou Nguesso (Congo-B, depuis 1979), Blaise Compaoré (Burkina Faso, depuis 1987), sans oublier les héritiers des régime Bongo et Eyadéma au Gabon et au Togo et le président djiboutien Oumar Guelleh. Tous ont en commun de bénéficier du soutien diplomatique, économique (via l’aide publique) et militaire ou policier de la France. Tous ont été reçus au moins une fois à l’Elysée depuis l’élection de François Hollande. Tous soutiennent la France dans ses nombreuses interventions militaires menées sur le continent africain, où elle dispose toujours de bases militaires et de forces pré-positionnées. En échange du soutien à ces interventions, comme celle menée récemment au Mali, c’est le silence de la France sur les exactions commises qui est attendu. Les démocrates tchadiens, togolais et djiboutiens ont ainsi subi dans leur chair en 2013 les conséquences diplomatiques du soutien de leurs chefs d’Etat à l’opération Serval .

Les dictateurs de la Françafrique sont auteurs de nombreuses violations des droits de l’Homme documentés par un grand nombre de rapports émanant d’ONG et organisations internationales. Le soutien de la France à des dictateurs, les ventes d’armes et les nombreuses interventions militaires menées par la France sur le continent africain pour les soutenir (comme au Tchad en 2008) n’ont en rien amélioré la sécurité et les conditions de vie de leurs populations. La situation actuelle en Centrafrique, où la France a installé et/soutenu tous les dictateurs qui se sont succédés est une des illustrations des conséquences de cette funeste politique. Et lorsque la France prétend intervenir au nom des droits de l’Homme et dans un cadre multilatéral, comme elle l’a fait en Côte d’Ivoire, en Libye ou au Mali, c’est toujours avec des motivations ambiguës, liées à ses intérêts géostratégiques.

Considérant qu’un sommet sur la paix et la sécurité en Afrique ne doit pas se tenir à l’initiative et sur le sol d’une ex-puissance coloniale caractérisée par son ingérence sur le continent et en présence de dictateurs qui y ruinent tout espoir de paix, nous, associations et citoyen-ne-s français-e-s et africain-e-s réclamons :

  • L’annulation de ce sommet
  • La fin du soutien diplomatique, économique, militaire, policier et des ventes d’armes aux régimes répressifs
  • La suppression des bases militaires françaises en Afrique

Premiers signataires : Survie, Afriques en lutte, La Fédération des Congolais de la Diaspora (FCD), Sortir du Colonialisme,

 

Pour dénoncer cette hypocrisie et dresser un bilan citoyen de l’interventionnisme militaire français en Afrique, nous proposons deux autres mobilisations en plus de la pétition

1. Le tribunal citoyen de la Françafrique : le mercredi 4 décembre, de 18h à 22h, au Grand Parquet à Paris.

2. Un rassemblement inter-organisations, le jeudi 5 décembre à 18h place de la République à Paris

La paix en Afrique ne doit  pas se décider à l'Elysée avec les dictateurs!
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Rencontre-débat : La France au Mali, enjeux et zones d’ombres,

7 Novembre 2013 , Rédigé par survie.midipyrenees@gmail.com Publié dans #Débats, films et conférences

Mardi 12 novembre 2013 à 19h00

à la librairie Terra Nova, 18 rue Gambetta à Toulouse

 

Rencontre-débat autour du livre La France en guerre au Mali, enjeux et zones d’ombres,
coordonné par Fabrice Tarrit et Juliette Poirson, aux éditions Tribord.

Le 10 janvier 2013, François Hollande engage l’armée française au Mali pour enrayer une offensive de groupes armés qui occupaient les deux tiers du pays, provoquant le soulagement compréhensible des Maliens.
La propagande déployée par l’armée et le gouvernement français pour défendre le bien-fondé et la légalité de son « Opération Serval », préparée de longue date malgré les discours plaidant pour l’intervention d’une « force africaine », est alors relayée par la plupart des médias.
Pourtant l’utilisation du paravent de l’ONU par la France, son rôle autoproclamé de « gendarme de l’Afrique », le recours à des forces supplétives de la Cedeao et du Tchad, les liens ambigus avec le groupe armé du MNLA, la marginalisation des Maliens dans la conduite des opérations militaires et dans les décisions politiques qui concernent l’avenir de leur pays figurent parmi les nombreuses zones d’ombres de cette opération.

Ce livre est le fruit d’une enquête de plusieurs mois pour faire la lumière sur les enjeux et zones d'ombres de cette guerre française au Mali.
Rencontre-débat : La France au Mali, enjeux et zones d’ombres,
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